Un trois Trois cent soixante six (an 2)
J’asq 8. cachés dans un asile de fous (à Saint-Alban, en Lozère) Paul Eluard et Nusch, sa femme, ont rencontré (c’est du moins probable) Denise Glaser (elle y faisait la bibliothécaire) (Didier Daeninckx a écrit « Cachés dans la maison des fous » (2015, Bruno Doucey, éditeur) ayant ce passage (sans doute) pour argument (j’ai pas lu le livre, mais comme je connais l’auteur, je ne me fais pas de bile : je vais l’acheter dès que possible) (qu’est devenu Saint-Alban, ce lieu où on aidait des personnes à ne devenir qu’elles-mêmes ? un hôpital normé, normal, rentable. Parfois, souvent, dans ce monde, on a envie de pleurer…) (entendu dans le poste, sur les émissions Discorama – qu’on trouvait – vous en souvenez-vous, Employée ? – plutôt concons (c’est nous qui l’étions, sans doute…), cette Denise, avec ses bagues et ses silences et ses yeux doux – on avait alors dix ans… – comme si c’était hier…) (c’est beau, l’amour : à l’enterrement de cette femme disparue (en 1983) seule et ruinée, trois personnes, Catherine Lara, Barbara, et Pierre Bellemare, -je croyais Raoul Sangla, mais la notice wiki dit- point.)
(je me demande avec ces jasq si je ne me plante pas) (on s’en fout, je sais bien, mais je me demande quand même : ça a quelque chose de contraint qui me fait un peu braire, notamment par la nécessité dans laquelle je vais me trouver de les répertorier) (les laisser reposer dans une rubrique ad’hoc ?) il y avait au café taleur ces deux gonzesses qui parlaient en mangeant leur oeuf en meurette (3.80 normalement, tu ne peux pas t’en passer : mais j’aime pas les oeufs pochés ou quoi, dommage, et je prenais un café) j’ai pas trop fait attention (au café je lis moi) du style : « si le diagnostic est fait par mackinsey il est inattaquable« , (c’est la blonde qui a laissé tomber ça à la brune) en plus elles buvaient de l’eau (tu y crois toi ? moi non) (si ça se trouve, elles parlaient de tout autre chose, mais c’est ce que j’ai retenu) (de tout autre chose que quoi, c’est bien la question…)
il y a un rendez-vous dans l’air, je le poste(à peu près) tel qu’il m’est parvenu
Bonne nouvelle à Bure (mais que faire des 85 mille mètres-cubes de déchets très radioactifs…? on est mal…) et lycéens en lutte (tu sais que les choses bougent, là ?)
plaisir en entendant cette visite que nous a fait à travers la radio la dame aux yeux parpelégeants
et oui bonne nouvelle à Bure mais quid de ces déchets qui s’accumulent et seront toxiques jusqu’en des temps où on ne saura plus depuis longtemps que nous avons existé
Discorama… Panorama… les temps ont changé, des petites musiques demeurent.
On écoutait les silences de Denise Glaser et on se disait que quelque chose nous échappait sans doute, on ne comprenait pas trop. Mais c’était bien l’ORTF le dimanche midi : Télé-philatélie (avec Jacqueline Caurat et Bartok percussion célesta au générique), La séquence du spectateur (Catherine Langeais voix off), Monsieur Cinéma Tchernia et Discorama : je ne sais pas remettre les deux derniers dans l’ordre ni si tout cela passait bien à la même époque…