2723 Samedi 12 Avril 2025

non mais je m’en fiche un peu, ça n’avance pas eh bien, ça n’avance pas – hier sur le bord de la route, une école donnait à qui les voulait des livres d’occasion (ce genre de comportement me fait mal au cœur) (on va aller me chanter quelque désherbage ou autre situation obligatoirement nécessaire – non merci)  j’ai pris deux Maigret (pour la route) (toutes sortes de classiques en livre de poche, je n’avais pas le temps – je n’ai jamais le temps de m’arrêter quand je marche – de prendre quelque photos) mais en rentrant

ensuite il a été question  de lire (ça n’avance pas, je lis – « et le ministre » intitulé Point – Auguste) ménage train train quotidien – lecture travail léger (tentative pour le gâteau que je finis aujourd’hui – bien qu’étant d’atelier d’écriture Combat) – diverses prises de vue (je dois me dépêcher les pétales volent s’en vont disparaissent  avec leur couleur)

soleil musique (la même mais au zoom – par dix – la profondeur de champ diminuée)

lecture que quelques pages de la bio de Neil Young – rien de spécial

le soir ciné

au donc Louxor Deux sœurs (Mike Leigh, 2025) (où sont les pères ?) cette image déjà

apparemment expo au bar (qui ferme vers 9h) des « portraits de cinéma » (à l’occasion, si je suis encore de ce monde avant le 18 mai, j’y passe) (on ne sait jamais) cette autre, paparazzo

puis le film qui raconte l’histoire d’une malheureuse femme qui cauchemarde à longueur de journée – puisqu’elle dort – puisqu’elle est déprimée – elle est formidable (magnifique- Marianne Jean-Baptiste, elle jouait déjà dans le palmé d’or Secrets et mensonges (1996) – quel rôle…!) – je me suis demandé tout au long du film ses opinions politiques – on rit bien au début, puis on déchante (on pleure) (on se dit « la malheureuse ») on  a honte pour la part mâle de l’humanité – son fils, Moses finit (cependant) par manger un bonbon avec une rencontre – grande classe- et puis en sortant

ça c’est Paris