Hôtels Modiano 2.3

1. Des inconnues (ne comporte qu’une nouvelle) (4)
   Royal (place Bellecour Lyon)
   
   au loin on aperçoit Fourvière et sa basilique
   (il se peut que je me prenne pour un guide touristique – je n’irai pas jusqu’à décerner des étoiles t’inquiète ( mais Lyon est une ville que j’aime encore assez) ici le roman est assez dispersé – on retourne à Paris
   du Berri n’existe pas à l’adresse indiquée (rue Frédéric-Bastiat Paris 8 – seulement le Montesquieu (indiqué dans le « bon » 8° par la notice vantarde)

   
   un palace cinq étoiles (entre 400 et 1200 la nuit ça va  aller) mais qui s’est appelé Daniel (les tables et chaises extérieures indiquent probablement une autre catégorie – on ne s’affiche pas sur un trottoir lorsqu’on vit en palace (crois-je dans ma naïveté profonde)

   
   Daniel peut-être mais jamais (à ma pauvre connaissance) du Berri dont on pourrait trouver une espèce d’enseigne mais à Versailles (ce qui flirte avec une ceryaine aristocratie, peut-être)
   
   il faut se rendre en rue adjacente à celle donnée à Frédéric Bastiat (économiste libéral), celle de Berri fatalement sans doute (pourquoi l’avoir déplacé ? c’est une question ardue – sans doute pour éviter la redite ?)

   
   qui vous un air un peu pauvre ou bon marché à côté de celui-ci immédiatement voisin (quatre étoiles d’or, personnel en livrée, drapeaux battant au vent…)

   
   ah Paris Babylone…
   On s’en va, donc, on s’en ira en Suisse est indiqué simplement un avenue d’Ouchy (Lausanne) : une voie en impasse, sans  hôtel, où se trouve une clinique (du Grand Cerf) et cette image d’une chapelle pensé-je en mon for intérieur)

   
   allons nous en  de l’autre côté du lac – une pensée particulière à mon oncle L. qui y vivait (sur le quai, non loin du jet d’eau, sa Cadillac décapotable blanche intérieur cuir rouge et les Craven A à bout de liège dans la boute à gants) et cherchons un du Rhône (Genève) : le bidule pointe sur un Mandarin  non loin du Rhône en effet

encore les livrées, encore le verre – une seule prise de vue : on ne peut guère savoir – peu importe sans doute – il existe cependant une enseigne de cette appellation à Sion (ville à quelques kilomètres du bout oriental du Léman)

un petit corbeau, certainement – gauche cadre, dans le ciel, illustre la complaisance des volatiles depuis longtemps observée – ici sous un autre angle

bah…
La suite au prochain numéro

au ciné Conclave (Edward Berger, 2024) affaire papale rebondissante (on se souvient de Michel Piccoli dans le magnifique Habemus Papam de Ninno Moretti (2011) et on se dit qu’il va surgir… mais non) – dans l’une des meilleures salles de Paris (le Saint-André-des-Arts – cependant fort humide : sans doute défaut de plomberie je suppose (salle 1)) – irruption de la volonté divine (en fait non) – dans ces temps où on entend les difficultés de F266 (il va mieux indique l’oracle) on a un aperçu de ce qui se déroulera avant la venue de la future fumée blanche pour le 267 (88 au compteur quand même – mais c’est une charge de laquelle on ne se débarrasse pas) – le film est (assez bien) éclairé par un Stéphane Fontaine (né au vingtième siècle dit sa fiche wiki – on a de ces coquetteries…) – cent six cardinaux dont le doyen (Ralph Fiennes, sympathique garçon) qui mène l’enquête – suspens et punch aux seconds rôles (Isabella (la fille à Ingrid et Roberto) fort sérieuse…) – bien aimé (apparemment je ne suis pas le seul – 1.2 m d’entrées France et rapport de 5 fois le budget (20 millions dit la source Box Office))