Pendant le weekend

2662-3 Lundi 10 Février 2025

 

 

 

aujourd’hui il y a test d’effort – la barbe – pas mal de ciné (toujours fâché avec le point)

une grosse fatigue qui vient de loin – augmentée de la détestation du froid, du manque de lumière (ça s’arrange), des essoufflements (comme disait Paumée Ne vieillissez pas  : il n’en est pas question, en effet) – mais le billet se fera en deux fois/coups/bandes/reprises (osef) peut-être – non le pire est sans doute cette somatisation, dans le demi-sommeil ils vont me garder mais pourquoi ? à cause du crabe  – il faut bien faire son intéressant… Bof
En tout cas il pleut

 

avant hier, donc
Mon gâteau préféré (My favorite cake – 2024) réalisé par un couple (dans la vie, je ne sais) : Maryam Moqadam et Behtash Sanaeeha, un film iranien produit en Suède et en Europe – mettant en images et scène deux vieux personnages, la veuve et le divorcé – elle jette (plus ou moins) son dévolu sur lui, l’invite chez elle (il s’arrête pour acheter des médicaments avant d’arriver à la maison), à boire du vin, manger des feuilles de vigne farcies, à danser (les médicaments en question sont au nombre de 4, de petites pilules bleues, il en prendra une taleur) – il répare la lumière défaillante de la cour/jardin de la maison (la dame vit en rez-de-chaussée) ils boivent ensemble dansent ensemble – et puis et puis… Mais avant ça, la dame se promène dans un parc et aide des jeunes filles à échapper à la police des mœurs en s’y opposant tout simplement (le film a été, me dit-on, tourné avant le meurtre de Mahsa Amini) – un beau courage. Une belle histoire, un peu triste certainement. Une espèce de conte – le type conduit un taxi (comme Jafar Panahi), tout à coup il se met à pleuvoir – ça se passe à Téhéran. À ce moment-là, ou juste avant, il indique qu’un hôtel qui s’appelait Hyatt dans le temps s’appelle aujourd’hui Liberté – et elle quoi, c’est ça la liberté ? Formidable. Un seul reproche : l’avant dernier plan, pourquoi n’avoir pas demandé au type de replier sur elle son bras droit ? Dommage. Dommage. Un bien beau film. Ici une image de ces deux réalisateurs iraniens, présentée par l’actrice, Lily Farhadour

qui attendent d’être jugés pour propos séditieux (ce monde est une horreur – et jte parle même pas de l’Afghanistan et le sort fait aux femmes là-bas non plus que du monde « libre » comme ils disaient) : ils refusent l’exil…

le lendemain La mer au loin (Saïd Hamich, 2024) Marseille quand tu nous tiens (un exilé marocain cherche à travailler vivre exister dans notre beau pays – un flic aux mœurs légères le recueille : une chance ? bah… Sensible mais inquiétant sur l’état arriéré de l’esprit de famille, notamment celle restée au pays)

le surlendemain La pie voleuse (Robert Guédiguian, 2024) (on prend les mêmes et on recommence, comme on sait) (L’Estaque quand tu nous tiens) (une prouesse du type (Moreau, interprété par Jean-Pierre Daroussin) : descendre de sa maison en haut du village et chaise roulante sans trucage : on salue …) (une autre : le mari (Bruno, Daniel Gérard Meylan) qui balance un tabouret en ferraille à toute force sur les joueurs de rami (sûrement) – il n’y a pas de blessé, qu’on se rassure, il était en carton, sans doute (le tabouret, pas Meylan)) – bah bon esprit…

 

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4 Comments

    Robert Guédiguian, un cinéaste qui n’a pas dévié (sur le plan politique) en chemin… C’est rare et cela n’intéresse pas trop les critiques cinématographiques des médias « mainstream »… :=(

  • Assez inconditionnelle des films de Robert Guédiguian et de sa bande (au passage Meylan il me semble bien que c’est Gérard) mais déçue par sa Pie voleuse, qui commence bien (et Ariane Ascaride est parfaite de bout en bout comme toujours) mais dont le scénario est plombé par un improbable coup de foudre.
    En revanche hier magnifique séance à l’Escurial plein à craquer de « Ernest Cole photographe » en présence de Raoul Peck.

  • @L’employée aux écritures : Oui, Ernest Cole photographe est à voir (je ne l’ai pas vu encore) absolument je vais le guetter rive droite sinon j’irai rive gauche tant pis) :°)) – (après moi, ça m’est égal le coup de foudre est un coup de foudre : ça a quelque chose de toujours improbable – inconditionnel pratiquement aussi – mais ça a l’air d’une espèce de pochade (les photos du fils Moreau sont un peu un fil aussi) – merci pour le rappel Peck, Employée.
    add de 13h44: et bien sûr, oui Géraaaard Meylan (pff – so sorry)

  • je passe en retard comme malgré la phrase connue les pompiers ne le font pas pour souhaiter que le test s’est bien passé – partage toutes les abominations mais oui il parait qu’on ne vieillit qu’en esprit disent les jeunes et nous ne le faisons donc pas..
    et une fois encore viens réveiller mon envie de cinéma (sans suite probablement, moi mon cinéma c’est la musique)
    on continue… bon je fais un pas en arrière tout petit

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