2627 Vendredi 3 Janvier 2025
comme il y a beaucoup à faire, je me disperse – c’est un état sensible, sans doute trop – sans doute aussi convenable (j’adore le terme magnifique et marketté managérié « zone de confort » – depuis le 4 décembre dernier (assassinat d’un CEO d’assurances santé à dix millions de dollars par an (Chief executive officer : c’est exactement tout dire) – ici on dit dégé (on oublie le pé) (c’est le numéro deux en clair ?) (est-ce clair ?) par un type banal de 26 ans – il y a eu aussi cette explosion d’une caisse de l’abject pédégé « le plus riche du monde » devant un immeuble de son copilote sénile) depuis ce jour celle (« zone de confort ») des CEO semble une peau de chagrin) – je me disperse (j’en suis au 9 mai au matin, mais j’ai fait l’impasse de beaucoup de dates : je chronologise) : les hôtels Modiano commencent à s’amonceler dans le carnet (on croise celui qui dominait la gare d’Orsay dans le roman lu hier) (je me souviens de cette exposition de la Calle Sophie) et je suis allé voir un peu ce qui se tramait du côté de la rue du Laos – Un cirque passe crois-je savoir – trouvé ces deux gens devant le centre national d’études spatiales
celui-ci à sa fenêtre (mais de loin)
je me suis souvenu des cartes de vœux de l’ami Pasquier – il y en a une en préparation, plus artisanale mais ça ne fait rien – je me souviens du temps où je les expédiais aux connaissances professionnelles tout en remarquant statistiquement le taux de réponse (de l’ordre de 40 pour cent : ce genre de bazar n’attend pas de réponse, c’est vrai, mais il en va de la convention ou de la politesse dans cette sphère-là) – les deux jeunes gens doivent se rendre à Rome (afin d’échapper aux turpitudes du monde adulte – lui est encore mineur, elle a sans doute exercé le métier de respectueuse (rue Desaix : ça ne s’invente guère), tout leur avenir proche y serait tracé par la grâce d’un antiquaire (disons) complaisant – ils vivraient sans doute ici
via (je ne sais plus) un peu au nord de la villa Borghese (Rome, bourgeoise) – et puis non
un livre d’histoire de l’Italie en lecture (aux PUF je n’imaginais pas, acheté 5 euros et quelques chez recylcivre – il vient de la bibliothèque de (j’allais dire Bray-Dunes mais non) Saint-Omer
ah non chez armand colin – bon bof – à lire et avancer
au ciné Bird (Andrea Arnold, 2024) une camera trop invasive – des plans à n’en plus finir collés dans un montage haché épuisant – une jeune fille métisse (douze ans dit-on) dans un faubourg du Kent (crois-je savoir) premier rôle d’un conte aviaire (failli partir mais enfin…) : règles et miction douloureuses probablement mais on n’y mange rien (d’ailleurs on n’y recharge jamais non plus son nino, pourtant omniprésent) – tatouages, vie en squatt, sex drugs and rock’n’roll – une dimension cependant un peu touchante dans le fait qu’elle soit, cette jeune fille premier rôle donc (Nikiya Adams) l’aînée (se sentant responsable) d’une fratrie assez parfaitement décomposée