Pendant le weekend

2622 Dimanche 29 Décembre 2024

 

 

 

il y a pas mal de trucs sur la table – ou le bureau c’est comme on aime : mais le bureau, n’est-ce pas l’endroit du travail – et d’un certain travail administratif certainement – on avait à nettoyer le bureau vider le cache aussi : on nettoyait aussi les bureaux dans le primaire s’il t’en souvient (les encriers d’encre violette, les taches, le papier de verre) : on en est là ? – sur la table, Aldo végète mais je sais pourquoi (j’en suis à la réalité des choses : la mafia, l’otan, la loge : ce n’est pas tant que je sois couard (mais si, aussi) mais le risque est grand (qu’ai-je donc à aller me mêler de ces affaires-là ?) – il est sans doute plus sensé de s’occuper de la fiction – je prépare un épisode pour l’employé aux écritures et son chapitre hôtel modiano – il s’agit de son Quartier perdu où il me semble découvrir (plus qu’ailleurs évidemment – et même plus que dans son Pedigree) un pan d’autobiographie fictive – des allers-retours entre 65 et 85, incessamment et la plupart du temps en ce temps-là ici (le narrateur se nomme Jean Dekker, use du pseudonyme de Ambrose Guise lequel gagne (assez sinon très) confortablement sa vie en écrivant des romans (policiers, certes))

au rez-de-chaussée de l’immeuble qui fait le coin du quai et de la rue Jean Goujon : le petit jardin donne sur la place de l’Alma – ce n’est pas un hôtel mais on s’en fout – les turpitudes échangistes d’une riche veuve (qui ne le demeurera pas longtemps) (riche, veux-je sous entendre) (puisque veuf ou veuve un jour le signifie pour toujours)
Est-ce moins risqué ?
Une de mes amies cinéastes venait du Viêt Nam et racontait que l’éradication d’un homme (ou une femme soyons justes) par les mafias du coin s’étendait à toutes les générations de sa famille – toutes.
C’est sans doute sans relation, mais j’avais vu une carte de ces quartiers-là (perdus, en effet) quelque part – je la retrouve

la pointe du bas du triangle est le petit jardin où donne l’appartement de Carmen Blin… (décédée sur la Côte d’Azur dit le roman) – est-ce bien raisonnable ? n’est-ce pas dangereux ? dans quel monde vit-on ?
Aldo demeure sur un espace du bureau (il s’y trouve aussi quelques sources illustrées pour billets de maison[s]témoin et ville&cinéma…). Sur la planche, disons…

Bon dimanche.

Share

2 Comments

    je tente de taper : j’aime la planche et sa charge
    le reste itou bien entendu

  • @brigitte celerier : (vous y parvenez) beaucoup trop de choses (je me disperse, tant pis). Merci à vous Brigitte

Laisser un commentaire