2614 Samedi 21 Décembre 2024
inexorablement vers le solstice – j’ai résolu d’un peu réfléchir aux interactions habituelles (je vais en faire une vague liste au carnet d’atelier) – marche en avant et rejoindre (en spéciale dédicace au Casse-Clou, aka CC) A et L qui s’en allaient avant de revenir (la période est propice aux voyages allers – et – retours) passant donc là
et croisant ceux-ci
on prit un café au temple d’or (qui est une des officines que je fréquente assez dans les marches et autres rencontres) (encore merci!) puis au marché poisson choux de Bruxelles (en leur honneur et souvenance je suppose) croisant ceux-ci
puis ces autres (cet abominable gâchis de consommation à outrance auquel nous sommes soumis – agis – auquel nous succombons : compter le nombre d’objets dont nous disposons est simplement impossible alors on jette, on jette on jette)
la lecture des carnets d’Yvette Delsaut (un mariage et autres joyeusetés) – cuisine – vaguement tenter d’écrire mais rien – le truc attend mais combien sont-ils dans cette configuration ? au moins six… – et devant soi le temps s’amenuise… – le soir (on donne Gun Crazy (ici transfiguré et renommé « le démon des armes ») réalisé par Joseph Harold Lewis (le « roi » de la série b) en 1950)
en face donc Golden Eighties (Chantal Akerman, 1986) (les hommes sont tous des salauds) (et ma foi quand on y pense…) il y a (aussi) du cinéma et j’ai cru reconnaître dans le tout dernier plan comme une espèce d’écho au À bout de souffle (JLG, 1960) vingt-cinq ans avant – New York Herald Tribune criait Jean Seberg grimée en Patricia Franchini) (tout en se demandant mais qu’est-ce que c’est, dégueulasse?) (et dans le premier (après le générique) en silhouette une certaine Françoise (enquêtrice alors crois-je me souvenir aussi) – Charles Denner (qui ne chante pas) et Delphine Seyrig (qui elle oui) : des couleurs pimpantes pour une affaire de cœur
qui m’expliquera pourquoi ce billet me met en joie (les évocations finales ? peut-être..) bonne journée à vous