Pendant le weekend

2605 Jeudi 12 Décembre 2024

 

 

 

il est trois heures moins le quart au clocher de l’église
dans le square les arbres poétisent/ une fille va sortir de la mairie

la mer quand même dans ses rouleaux continue
son même thème sa chanson vide et têtue

on doit être hors-saison

ces trois images ne devraient pas figurer ici – je suis tenté par le dry sans y parvenir – l’estomac s’aigrit – il me faut oublier cependant, la violence comme quelque chose qu’on arrache, il faudrait écrire (les images sont là, bien sages dans leurs dossiers, et les mots se figent – je n’y arrive pas) (c’est facile pourtant, il suffit de tirer le fil propaganda due, gladio, Peppino faire tourner en boucle le concerto 974 calmerait peut-être la brûlure – trois images dépassées,puis de retour sur mes pas, me disant mais si – allons (hier le lapin d’apap)

le pavement qui me fait souvenir de celui du tabac coin Nollet je crois bien – non Lemercier/Brochant

– on allait plus au Bloc, on se voyait – tout ce monde parti ou mort – une pizza ici, un verre là – comment ça va au fait ? plutôt pas mal, bien mais bien – je suis revenu par l’île – une telle torture (encore ici, cette image que j’avais vue en passant, la dépassant, revenant sur les pas, me souvenant de Gège (« exceptionnel ! » son mot fétiche crois-je), l’initiale de son prénom pareille à celle du prénom de mon père et mon frère qui porte le même que le père du sien – TNPPI qui, parlant d’une autre de cette corporation le disait « rayé du barreau »

à un moment ça ne va plus être possible) – combien de fois l’escalier qui va à la ligne Chatelet Lilas ?

je me souviens de la rue de la Sablière, tout ça est décousu mais on s’en fout, c’est dans le quatorze – la décapotable grise, la forêt, le cinéma – revenant à la maison à pied, lire l’oloé de l’ami de Los Angeles – le traduire – le relire en langage courant et cette trace qui ne s’efface pas sur le plateau de son bureau/table/chambre à écrire

quelle heure est-il quel temps fait-il
j’aurais tant aimé cependant
gagner pour vous pour moi perdant

des chansons sans air
continuer, continue petit Pierre

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4 Comments

    merci pour les chansons ou les poèmes devenus chansons, merci pour cette entrée poétique dans le jour, merci pour « comment ça va au fait ? plutôt pas mal, bien mais bien  » merci pour  » tout ça est décousu mais on s’en fout »
    et bonne journée à vous

  • J’aime bien cette photo de la Justice en action et en miniature : je pense à l’ex-ministre de la place Vendôme, Dupond-Moretti, qui va se lancer sur les planches (normal, avec les « peines planchers »), la bouffonnerie atteindra alors son sommet.

    Cet « acteur », ancien avocat de l’assassin du préfet Érignac, n’a pas fini de baver sur son bavoir. 🙂

  • @Dominique Hasselmann :elle m’avait attiré, cette photo, parce que j’y avais vu une crèche… Merci de ton passage

  • @brigitte celerier : mercis à vous Brigitte

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