2595 Lundi 2 Décembre 2024
rides plis essoufflements : heureusement la vue baisse – visite le 4 au neurologue (la, crois-je me souvenir : il s’agira d’une première et très probablement ultime et donc unique visite) – non mais il faut cesser de se plaindre : la vie qui va toujours vive la vie vive l’amour disait le fou quand il se mettait à chanter – des jours entiers muets, est-ce l’inconséquence humaine ? bah on va mourir à Tbilissi ou à Koutaïassi : l’Europe, le Moyen-Orient, la marmite bout et l’odeur de guerre envahit tout – il faut en découdre (je ne la connais pas celle-ci mais elle résiste, en tout cas – ça fait que je l’aime bien et que j’ai des difficultés à me sentir tranquille
(l’autre journal a déteint à moins que ce ne soit qu’un retour – on est préoccupé)) – le buis le matin même
le petit chêne saccagé par la voirie
les morceaux de tissus au sol marquaient l’attention à porter à épargner ce végétal – écrire une lettre à l’édile ? bah – le cerisier (il est 8 heures au clocher de l’église/dans le square les arbres poétisent) (les mots bleus-gris)
– la route sans trop de monde (il faut payer la facture de l’autoroute la plus chère du monde, qui ne se règle que via internet et si tu n’en as pas tant pis – ce que je disais, les rides, les plis, les yeux : dehors dégage – un peu comme l’autre Carlos (Tavarès, pas Ghosn ou Guyancourt, on ne l’entend plus guère celui-là, cet autre tueur de coûts, de contrats de travail et de subordonné.es) : il serait bien resté encore un moment (jusque fin 26 courait le contrat : à ce prix-là – 36 millions/an, sans compter les stocks-options – ce n’est pas que ça se comprenne mais une certaine logique semble à l’œuvre (ce que j’en dis) – travail à la table, re-visionnage du film de Mosco Levi Boucaut (j’ai quelques réserves sur la 2 d’atelier non encore posée, quand même ce mode d’emploi de la vie à construire ne serait qu’un glissement d’un immeuble à un personnage) – image du matin nature morte aux poivrons du balcon
et puis cette image d’or auto-ninoïque (l’appareil fait des siennes – aucune idée de ce qu’il a pu capter sinon l’or qu’on ne possède pas)
en face La Captive (Chantal Akerman, 2000) je n’ai pas tenu (j’ai apprécié l’attirance que le type (Stanislas Mehrar) portait (à l’image seulement) à la dénommée Andrée (Olivia Bonamy) cependant – j’aime encore assez l’actrice qui interprète Ariane (Sylvie Testud) laquelle prend une espèce de rôle de l’Albertine – le décor de l’appartement dans les mauves aussi – mais le type, non – il est bien dans le rôle (vide et désaffecté), c’est pour ça) (production Paulo Branco) mais quel beau cinéma
tout le billet résonne en moi sauf le Akerman que n’ai pas vu… quant aux arbres me font rêver d’un calme campagnard (illusoire mais tant pis) et j’aime beaucoup le résultat des lubies de l’appareil
bonne journée à vous