Pendant le weekend

2589 Mardi 26 Novembre 2024

 

 

cauchemars sanguins (on dit gore) – terreurs noires – travail à la table quand même (une préparation vénitienne) – le tour du parc et la période maniaque a ceci de désobligeant que les actes paraissent devenir de la plus haute improvisation (on aimerait pour tout dire avoir le point : ce sera non, en tout cas pas pour cette fois) – volatiles amphibies (palmipèdes mais nous ne sommes que mardi)

les linéaments du cauchemar se trouvent dans des appels téléphoniques (on se moquait de la faculté avec apap, nous entre-disant qu’avec un traitement on en guérissait en douze semaines, et sans en trois mois) – dans la BAL

ah oui quand même (dans cet ordre ou un autre, le tribunal présentera ses conclusions (et son verdict) quant à la moquette le 27 janvier (en finira-t-on alors ? on peut toujours espérer) – vers le soir

présentation du livre Prisonnière à Téhéran (la dame du pupitre s’est sans doute présentée (présidente ou directrice du centre européen de recherches internationales de l’institut des sciences politiques, sans doute) mais j’avais un peu de retard), à sa gauche Béatrice Hibou (professeure au Ceri, qui s’est occupée du comité de soutien de Fariba Adelkhah lorsqu’elle était emprisonnée en Iran – durant quatre ans), l’éditeur (du seuil, Vincent Cazanova), Fariba donc, Jean-François Bayard (ex directeur du Ceri – comité de soutien itou), Pascale Laborier (professeure de sciences politiques mais à Nanterre) – le livre traite d’anthropologie du quotidien

donne un éclairage particulier aux pratiques et usages de la prison d’Evin (on n’y parle pas de prisonnières politiques mais sécuritaires) – c’est important, les mots ont un sens, elles mettent en danger la sécurité de l’état indiquent les gardiens de la révolution

il s’agit de ce monde-là : nous y sommes et il faut s’entretenir avec ces tenants de l’ordre – j’essaye de m’habituer par exemple à comprendre les votants de tel bourg du sud-est de notre beau pays (je n’ai pas de fusil : faudrait-il les sortir ?) – nous en sommes là : faut-il subir ces exactions ? Nous nous battons pour la liberté scientifique (toujours empêchée et ici même de plus en plus – voir le pedigree du ministre…) (plus ça va moins il y a de lumière…)

on parle de Victor Dupont emprisonné en Tunisie puis relâché (il travaille sur le printemps arabe dans ce pays-là), de Michel Seurat assassiné à Beyrouth et 1986 – garder le contact, ne pas rompre les liens, travailler qui en Ukraine, qui à Gaza, qui ailleurs encore au Liban au Soudan – documenter, établir et garder son éthique –

cette humanité…
Je suis parti, dehors sur le boulevard les lumières de Noël

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1 Comment

    oui Fariba danger sécuritaire … et les autres partout – quant on pense que même petites gens tranquilles comme Rosmerta se retrouvent avec un nouveau procès… on imagine – (le monde s’enfonce de plus en plus… sans fin)
    l’allusion à Venise titille ma curiosité – et triste des terreurs

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