2548 Mercredi 16 Octobre 2024
c’est que lorsqu’on travaille, on a quand même autre chose à faire que de s’extasier sur quelque image ou propos rézosocio idiot – faire de l’esprit, écouter une chanson, admirer un tableau – on marche d’ailleurs pas mal – l’écriture n’est pas profession, peut-être désir sans doute passe-temps, loisir, aptitude : le monde entier est en feu et nous, assis devant nos feuilles claviers carnets supports quelconques ou j’en sais rien, nous nous efforçons de trouver quelque chose de vrai sincère nouveau original sensible exact reproduisant une espèce de réel qu’on aimerait attraper et figer – bah hier ça a été sans – il y avait de la cuisine à préparer (slatam mechouia pastal tono salade (on n’en voulut point) compote (brûlée plus tard)) – quelques courses vraqueux – lectures quand même de Sciascia qui décidément voit clair – avant ça
une image que je croyais perdue – retrouvée dans la poubelle du nino – rien de spécial sinon le serviteur de la machine et son porte-à-faux – le passage d’un cormoran – sans image – et puis la pose de la pelouse artificiellement poussée sur des rouleaux : on n’a pas le temps de le laisser faire, il faut donner une image verte d’une pelouse scarifiée par les olympiades (c’est fini, c’est oublié) (mais l’image est importante – la passerelle toujours fermée : qui en a quelque chose à foutre ?)
un peu de soleil quand même – ce n’est que le parc – l’herbe tenue en cage –
affligeant
après le marché
merci de formuler si bien exactement ce que je ressens (avec un besoin de lenteur accru par l’âge)
bon courage (vous admire) et bonne journée
@brigitte celerier : merci à vous, Brigitte, votre présence et vos mots