Pendant le weekend

2543 Vendredi 11 Octobre 2024

 

 

 

suivant à Catane les pas de l’ami de Dreamlands, je suis « tombé » sur ceci (l’image a sucré le Mafia : Merda en rouge) (ou alors je me trompe et les sigles sont d’extrême droite, vu que cette part de l’humanité a partie liée avec cette autre…)

or, il se trouve que ce malheureux Peppino Impastato a été violemment et cruellement assassiné par la mafia (c’est établi mais le modus operandi ne laissait aucun doute) le 9 mai vers six heures du matin – ainsi qu’Aldo Moro. Le hasard, parfois.
Chercher et trouver : par la grâce de la maison Antoine Vitez, à laquelle ici j’adresse mes remerciements les plus respectueux

reçu pratiquement dans l’heure –  la chronique des cinquante-cinq jours où Aldo a été emprisonné, par Marco Baliani, un homme de théâtre. Et c’est à ça que sert le théâtre. Aussi. Qu’il soit, lui aussi donc ici, remercié.
Cependant le matin même

et probablement moins bucolique ces épaves repêchées du canal

par dizaines – cimetière de deux roues électriques ou pas  : ce gâchis…- voilà l’automne donc

il me faut prendre garde – ne pas démissionner – il y a eu cette prise d’air

bouche ou soupirail (dédicace complément et compliments) – rue de Beaune, c’est égal – on a posé sur la façade de l’hôtel les luminaires propres à son classement (certainement en 4 ou 5 étoiles – je prépare pour la maison[s]témoin un vague reportage sur les prix  pratiqués (c’est assez vulgaire mais tant pis) par une maison de couture ayant pignon sur le croisement Dragon/Saint-Germain – édifiant)

probablement chambre junior à 750 et suite monarchique à 3500 ou 4000 – ici l’un des servants à 1500 par mois

dans la plus parfaite indifférence des bouleaux

l’endroit a été (ce n’est qu’un quai, cependant) intitulé place par la municipalité

qui est ce Justin? OSEFC*

 

 

au ciné L’histoire de Souleymane (Boris Lojkine,2024) (on avait vu Hope (2014) du même réalisateur, qui continue donc et c’est tant mieux) récompensé un Certain Regard Cannes 24 prix du jury et interprétation pour Abou Sangare (anéfé) – l’histoire d’un livreur de repas à domicile à vélo exploité par la société comme par les siens – le racisme structurel – comme quelque chose d’un voyeurisme, certes qui dénonce, mais ethnographique documentaire presque désaffecté – ici même (une part se déroule vers Jaurès) (on pense un peu à Goutte d’Or (Clément Cogitore, 2023)), dans ces conditions-là, avec au pouvoir des abjects personnages : rien de nouveau, exploitations humiliations désespérances combats courses désespoirs encore… (je n’aime pas les films sans musique, cependant aussi : dramatiques sont ces conditions, certes, oui…)

 

* : C pour complètement

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1 Comment

    finirai par aller le voir Souleymane (mais régulièrement j’ai ne peux pas quand il passe à Utopia) avec l’impression de voir un frère de Sény, Mamadou etc… connus)

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