2532 Dimanche 29 Septembre 2024

toute la journée me sentir dimanche – il y avait portes ouvertes à la bérouette (anciennement); la veille j’ai laissé passer  une projection littératube – je suis plus images fixes, il y avait une inauguration (noyée je crois bien) d’une exposition sur le pont là; toutes sortes de rassemblements sociaux auxquels j’ai échappé – ainsi que la signature en librairie en début de mois – il ne faut pas venir se plaindre de solitude après ça – je ne me plains pas mais je regrette – je tente d’écrire un truc dans lequel le personnage principale écrit des lettres pour sauver sa vie – il n’y parvient pas – je suis un peu dans le même état – c’est moins tragique (et si c’est inéluctable, c’est au moins éloigné – j’ai quelque répit – et un peu d’espoir) – à quoi pensent mes contemporains d’ailleurs

pas la moindre idée

on ne voit guère ici de sourire niais accoutumé à l’usage du nino

jour de marché ?

les traces du confinement sur le bitume du quai cependant – sortir attendre revenir

trois sur cinq quand même – plus un : l’opérateur – et l’autre rame entière – ça pense à l’intérieur – il n’ a pas plu –  froid de gueux uniquement enfin presque, fin de mois – que de truismes – occuper l’espace (en sortant du ciné « ubuesque » disait le type à sa donzelle (était-elle »sienne » ? en tout cas il l’accompagnait, à moins que ce ne fut elle) – il restait une dizaine de fauteuils dans la salle – la deux non intitulée (au louxor avec ses publicités) six euros la place avec l’abonnement) (l’heureux temps où la place de cinémathèque était vendue un franc)

s’en sortir

attention travaux

un train qui part

bon dimanche

au ciné donc Les graines du figuier sauvage (Mohammad Rasoulof, 2024) formidable (prix spécial du jury Cannes 24) – l’horreur dans ce pays y est tellement quotidienne qu’il ne se pourrait pas qu’elle dure… Masha Amini est morte voilà deux ans, cependant)