2515 Jeudi 12 Septembre 2024
marquer le passage dans les rues, dans le parc, suivre le canal jusqu’à (par celle des écluses Saint-Martin) la Juliette Dodu, continuer, rire parler au téléphone, l’avenue, le Carillon – le froid de gueux, pas encore mais l’automne qui pointe acéré – le gulf-stream qui s’échappe, bientôt ici bienvenue à Montréal ? – les mots de l’effondrement (tellement achevée la nécessité où on se trouve d’avoir une existence particulière – il est trop tard, il est trop tard : il y a trente ans, à Grenoble, on disait « moins vite, moins longtemps moins souvent » on parlait de prime à la vertu : start-up nations, zones industrielles du monde, pollutions, exactions guerres : tout va bien, dormez en paix, la vente des rafales à la Serbie et la possibilité pour les armes d’ici de frapper loin dans les villes de là-bas – la fracture des gaz de schiste en Pennsylvanie ? tout le monde est d’accord) – dans les rues, je marche et rumine : on nous veut inquiets, soyons-le – on a parlé fin de vie, comme s’il ne s’agissait pas de la nôtre – encore marché et encore replongé dans les lettres d’Aldo (des lettres, malheureux, comme si ça avait jamais servi à quelque chose…) dans le doute de la méthode et de l’intérêt (retrouvé un dossier, zone d’intérêt le film glaçant de Glazer Jonathan – il vaut mieux faire tourner la Lennox Annie et sa vague ombre nuancée de pâle) – cette image-ci qui fait souvenir du M de cette espèce de métro TGM de la côte
un peu de gréko-turk sauf qu’il s’agit du Maghreb – et puis cette contribution, ici il y a six mois (image automatique)
ou photo industrielle – là hier (les orgues de Staline – ce n’est pas la bonne référence « attends j’ai pas la rèf » dit la vulgate)
continuer, certes
la deuxième partie La révolution n’est pas un dîner mondain du Il était les brigades rouges (Mosco Levi Boucault, 2011) où n’apparaît pas, sauf sur un plan d’ailleurs assez brouillé, Mario Moretti (lequel dispose des mêmes initiales que Norma Jeane) – sans la moindre parole : lui et le réalisateur se sont fâchés grââââve à cause le mention de Rafaele Fiore (dans l’épisode précédent – 60 minutes, Le vote ne paie pas prenons les fusils) sur les frasques (très probablement rares – mais qui peut savoir ?) de certains brigadistes (leur recours aux respectueuses) dont la mention n’était pas admise par le chef MM en question – ce deuxième volet (une heure six) traite pourtant du meurtre de l’assassinat prémédité de l’onorevole perpétré par lui, MM, mais tous et toutes en sont redevables (que ce soit les caciques de la demochrétienne du parti communiste italien ou les guérilleros) le matin du 9 mai, dans le parking de l’immeuble de la via Montalcini
« dans les rues, je marche et rumine : on nous veut inquiets, soyons-le » oui et offrons nous des moments d’inconscience aussi pour durer puisqu’il le faut.
Comme les lettres d’Aldo qui servaient au moins sans doute à le tenir au bord du désespoir, juste sur la crête
@brigitte celerier: vous avez raison pour les lettres oui – merci à vous (inconscience, insouciance, et paix joyeuse…)