Pendant le weekend

2513 Mardi 10 Septembre 2024

 

 

 

tour au parc sous la pluie – on démonte : un gâchis formidable, des passerelles toujours fermées, des arbres toujours plantés des pelouses très détériorées mais des feuilles mortes soufflées – les poubelles sont pleines – ces trente-troisièmes du nom étaient tellement une réussite qu’on est heureux – très – c’est beau et les fiertés s’exhalent des propos de la municipalité tellement épanouie de cette réussite indéniable que le monde entier nous envie (les pisse-froids (c’est épicène) ou les peine-à-jouir (idem) n’ont qu’à aller (moins vite certes) payer leurs impôts) – que de médailles… ça démonte ça crie ça gueule « et puis ça rotative » chantait Léo – marche en avant quand même – le menu branchouille-bobo-bistrot

en même temps (comme disent les tonguistes-barbalak-tatoués-envélo etc.) un œuf-mayo (accompagné, certes) (mais y’en a qu’un) au prix d’une heure de smicard.e c’est pas non plus le bout du monde – le monde est beau – surtout sur fond bleu clair – j’en étais aux cafés, je suis passé aux eux-mayo, mais dans quel état série-je ? je ne sais je marche
puis je lis
une espèce de contribution à l’arbre Rampal d’ici (ici sont ses débuts) chez l’amie Employée aux écritures 
de très opportunes obscures et drôles de biographies en maison[s]témoin – sans cependant parvenir à abonder à ce degré d’imagination (plus envie d’en poser des « vraies » comme celle de Salvador Puig I Antich par exemple) (nettement moins drôle)
puis des côtes d’échine charcutières
ménage rangement tentative de prise de rendez-vous neurologue
dépit
retour à la case départ
ça ira mieux aujourd’hui c’est à peu près certain (et ce ne sera pas difficile) (je lisais un entretien donné par Marco Bellochio après la sortie de son Buongiorno notte (2004) où il disait « je n’aime pas le mot « espoir » » – non, en effet, moi non plus (cependant son Marx peut attendre  m’a beaucoup plu)
laissé un mot chez Geneviève Sellier (entre autres) à propos du Santosh (Sandhya Suri, 2024) (produit par la British Broadcatsing Corporation puissance coloniale, certes) qui m’a plu cependant cet été
ici traces kérosènées d’aéronefs sur fond bleu clair

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2 Comments

    « ça crie ça gueule « et puis ça rotative » » (excellent) (et je ne connaissais pas Puig i Antich, ni cet affreux garrot)

  • @cjeanney : Léo assure toujours grââââve – (le garrot a été remis au goût de ces jours-là par cette pourriture de franco caudillo de mes deux) – merci à toi Kik

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