Pendant le weekend

Carnet de voyage(s) #146

 

 

 

 

quelques jours ailleurs (on retrouvait les amis du 53 quelque part) avant ça, on vit le phare de Gatteville (déjà mentionné mais OSEF le revoilà)

à la pointe nord de la presqu’île – « Cotentin quand tu nous tiens » dit le slogan sous copyright – et puis et puis

l’horizon lointain – les cieux gris bleus mauve – les herbes le vert des végétaux-on croisait là une jeune femme en vélo qui déjeunait, des coureurs à pied, trois ou quatre marcheurs à pied qui suivaient un chemin de douaniers –

par là – et puis l’horizon encore

l’embrayage commençait à vaguement faire des siennes – la pédale ne remontait plus (la pompe – (comme Michto) on m’a expliqué plus tard – devait fuir) – on avançait, Beaumont-Hague muni d’un salon de coiffure

le village de Vauville (sans image) et sa plage merveilleuse (d’un côté l’EPR à 25 milliards et une bonne centaine de morts) de l’autre le retraitement en vue du mox (macache-bono) aux multiples scandales d’évacuation d’eaux usées – j’en passe) – on s’en allait – on se retrouvait, il y avait sur la route du village cet hôte local

traversant la route – il plut – on dîna, le lendemain matin, vue de la fenêtre

ou cette autre

un coup de téléphone au garage (« j’ai un gars de malade, l’autre est en vacances – ça doit être la pompe – non mais vous pourrez rentrer ce n’est pas loin ») – on partit vers la plage (la pointe d’Agon) dans l’auto des amis – champ

pano à droite 100° en forme de contrechamp

on marche on parle on respire – le déjeuner à la calle (le patron qui vient à table avec sa bouteille de vin rouge sa purée sa tranche de viande « non mais je vais vendre je suis trop vieux ») – le vent le soleil le sable la belle vie – de retour je repose ici le(s) #447

emblème de la région – je me souviens de l’horizon

(Nicolas de Staël, face au Havre 1952) – dans le mur ce ready-made

et puis on part – l’embrayage déconnant, on avance quand même on rentre – on y parvient – le lendemain le garage prêtera un véhicule sportif utilitaire boitauto – 130 chevaux – gris courtoisie – il y aura ceci

puis cela

la pluie c’est égal oui – des tomettes rouges

des champs moissonnés

ce volatile (grive crois-je croire)

(je l’aime beaucoup, elle vient le matin vers sept et demie – elle s’en va) (c’est à la nuit que planent les chauves-souris) – une carte postale

mais on a tort souvent – on est là, on espère, eh bien non – quelque chose s’est cassé – on a peint on a poncé on a enduit on a nettoyé – on le redit – on s’en fout on passe le temps – quelque chose d’utile, tu crois vraiment ? –  encore quelques gouttes d’eau

et puis quelques merveilles

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2 Comments

    désolée pour l’embrayage
    pour le reste MERCI

  • @brigitte celerier : c’était sous garantie… (sans facture) (un signe de bienvenue du vendeur, quand j’ai récupéré l’auto – ce monde-là…) enfin… Merci à vous