Pendant le weekend

2499 Mardi 27 Août 2024

 

 

ce matin avant sept heures

avant hier soir Brxelles débarquait en (pratiquement) droite ligne de Slovénie – « vacances slovènes » me disait William Wyler – fatigués (harassé.es même – mais vaillant.es et gai.es heureux de nous retrouver) puis la nuit se déroula dans des discontinus mais fréquents allers-et-retours – intoxalim sans doute – de la part féminine du binôme (E.,en l’occurrence) le matin était sous le signe du désespoir le plus abyssal puis on s’endormit – on s’activait au co-working tandis que j’aldomorosais avec constance mais l’âme emplie de questions sur l’utilité de ces actions (je traduis les communiqués avec l’aide de mon oncle gougueule ou parfois de ma tante dipeule) et en terminais du magnifique opus La double vie de VW (Agnès Desarthe et Geneviève Brisac, point seuil 2004) promis à Kik  – midi-trente treize heures treize heures-trente – tomatesmozza basilic oignon rouge – déjeuner puis un bruit dans le couloir : on s’était évanoui (en l’occurrence la part masculine de Brxelles – qui, comme on sait, se compose plus ou moins binairement) – je me suis précipité, l’homme était allongé de son long, immobile et suant – j’ai cru à sa mort et un seul tour glaçait mon sang – non il était comme un linge propre, assurément très blanc, il s’assit on l’aida – puis intoxalim passant il se remit – on se remit-

nuit longue – rêves profonds et oubliés – entre l’aveuglement d’un matin, la perte de mémoire d’un autre soir, les douleurs intercostales et maux de tête intempestifs ce mois aura été fécond en alertes symboliques (et il n’en a même pas fini…) – pendant ce temps-là le petit cintré jésuite hypocrite temporise (jusqu’à ce qu’il se trouve pendu par les pieds ?  le sourire d’abject contentement de la fille du borgne à sa sortie du palais donnait de ces envies…) et dans la station orbitale mais internationale patientent les deux astronautes hebdomadaires, mais pour six mois encore autour de cette petite boule bleue – dit-on

deux prologues, plus ou moins achevés – sans compter la douche (prologue de l’atelier début juin…) mais à refaire complètement au besoin – je ne crois pas – ce matin, encore vivant peu après six heures trente à l’heure où aux rues s’éteignent les lampes électroniques et municipales

coureuses et coureurs à pieds avant le fucking rush proactif

le même homme en bas, droite cadre que dans l’image de la course (en haut gauche cadre) – il fait jour (bleu, oui)

 

en lecture La violence et son deuil (Isabelle Sommier, PUR 1998) étude psycho-pathologico-sociale des terrorismes – probablement une thèse transversale et intersectionnelle avant la lettre – sous titrée L’après 68 en France et en Italie)

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2 Comments

    ne peux rester en silence devant tout cela ne peux commenter, juste saluer

  • @brigitte celerier : merci à vous