Pendant le weekend

2496 Samedi 24 Août 2024

 

 

 

les choses à construire – la fatigue encore – la lecture du livre biographique littéraire à propos de Virginia Woolf – le marché les courses – chez Max (mon cordonnier favori artiste en son antre), cette affichette (on ne voit pas le « F » du premier mot – je me souviens de mon prof de français latin (un nommé Hazard) (peloteur des fillettes de 6° et 5° horaires aménagés – gominé – costume trois pièces) rendant la dictée et disant « bravo Cohen, félicitations ! cette fois-ci vous n’avez fait que 5 fautes : zéro ! » – lui (comme la classe, plus ou moins) amusé et moi honteux – Max, mon ami, je te comprends –

il me faudra attendre début septembre pour les réparations des BSS* ou B2S* (une autre paire à Cherbourg, crois-je me souvenir – en solde 54 e quand même) (dire énoncer retenir le prix des choses a quelque chose de vulgaire, il me semble ressentir) – hier sans billet – commémorai-je quelque chose ? Un message adorable du Collectif Les villes en voix qui me demandait un texte sur le thème  Nuit Blanche (j’ai pensé à la mère de l’amie portugaise – que pouvais-je faire d’autre ? – sinon une histoire d’amour ? – au sujet du rapport mère-fille, le film initiatique Girls will be girls (Shuchi Talati, 2024) qu’on salue (un beau premier film) – en passant, l’évidence de la bêtise humaine

allant au ciné l’hôpital en construction (alors que le pouvoir en place, déliquescent, absurde, hypocrite s’obstine à le détruire, licenciant un millier de médecins, fermant les lits et les maternités – ce pouvoir ignoble qui consulte (soi-disant) pour sortir un gouvernement de son chapeau-claque comme un lapin à sa botte… cette horreur

absolument révoltant) – et puis en revenant les pales du moulin remises en place (rouge) (elles churent un jour de mai)

(on s’en fout, c’est vrai) – faisait gris, doux, à peine lourd, on aurait pu croire à l’orage, mais non – rue Louis Blanc, manif

un carnaval tamoul (fête semble-t-il ces trois jours)

trois quatre rues pavoisées (en vrai deux, et en parties) (ce genre de « communautarisme » a le don de me hérisser – je pense au film du fils Audiard (on ira peut-être voir son film, primé fluide etc.) Dheepan (2015) palmé d’or (usurpé sans doute) (mais je n’aime pas trop les cinéastes de droite si tu veux)

d’autant que le « pavoisé » a lui aussi le don de me faire penser à cet ex-président (en qui nous avions quelques espérances qu’il déçût immédiatement – cette gauche « sociale démocrate » (de maçon) qui mit le pied du minuscule jésuite hypocrite à l’étrier de cette république) – il y avait eu vers la sortie du cinéma cette affichette conservée pour faire sourire le pékin (Il est formellement interdit aux ARTISTES sans distinction de stationner dans les coulisses ainsi que d’emmener des parents ou des étrangers dans les loges signé  LA DIRECTION)

très entre deux-guerres –

enfin cette image hommage (je me souviens qu’en ce temps-là, elle bénéficiait de tout notre respect – un peu aussi d’une espèce de gêne devant ses prises de position radicales – nous aimions l’anarchisme, nous aimions sa voix, mais sans doute à cause de notre trop jeune âge (on sortait de l’enfance, on allait en usine pour s’acheter une Moto Guzzi, on avait une espèce de respect pour le monde réel) ses paroles nous heurtaient parfois un peu – ses cris surtout, je crois me souvenir) – salut, alors, l’artiste (ici avec son pianiste, Michel Precastelli

là avec ce mot d’Allain Leprest une chanson c’est cinquante pour cent les mains

ce sont des ordino-photogrammes tirés du concert aux bouffes du nord qu’elle donnait en 95 je crois bien – le 12 février exactement – et elle, en rouge et noir…

 

* : blue suede shoes

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2 Comments

    pour garder l’équilibre il faudrait s’en foutre mais on se sent coupable si on le fait.

    pour elle, quand je pense que j’avais presque oublié son existence, toute notre jeunesse qui me revenait à la gueule (violent et tendre) – croyais que le concert c’était 72… me trompais sans doute

  • @brigitte celerier ; non, s’en foutre, non, impossible – quant à la Ribeiro le concert en lien est, en quelque sorte, une espèce de retour (elle y chante le Melocoton de Colette Magny…) merci à vous Brigitte