Pendant le weekend

2493 Mercredi 21 Août 2024

 

 

 

la tenante de l’art m’a indiqué « il s’agit sûrement d’un AIT – consultez un neurologue » comme si au biberon la science m’avait été infusée – non mais non : l’art de l’acronyme m’a toujours résisté – comprenez « accident ischémique transitoire » (soit arrêt de la circulation dans un tissu un organe quelque part – la mémoire s’en va – puis tout redevient normal) – considérer cet accès comme un signe – de l’âge, des temps, du destin – et son caractère bénin comme une chance – trouver un rendez-vous avec un neurologue (outre le fait de ses honoraires outranciers voire calamiteux) va m’entraîner en hiver, je suppose – d’autant que donner le moindre petit os carpien (mettons le trapézoïde) à ronger aux tenants de cet univers vous entraîne à y laisser le bras – on comprend là la réticence du sujet… comme dirait ce mollasson entêté de Bartelby « je préférerais ne pas »- nous verrons (la trêve estivale résiste encore) – reprenant les bonnes habitudes (le menu du café du matin a changé pour se transformer en ce minimum syndical (chérot cependant) :

et puisque levé à quatre la fatigue des ans pèse sur les os – sans compter celle des attentes – la lecture du Les stars et le star-système en France  de Ginette Vincendeau (encore un livre qui vient de ce que nomment les bibliothécaires désherbage (cette honte bue et assumée est bien contemporaine) annoté par un abruti indigne (ou une, soyons raisonnable) – samouraï en couverture

(on aperçoit en dessous les traces du paiement d’une amende 45 euros pour avoir été chronométré à 78 au lieu de 70 (soit 5.625 e le km/h quand même)  sur le pont de Sotteville en travaux : avoue que c’est donné – FO) (mais le livre est bien – et en tout cas me convient)
Je repensais à ce poème express de Lucien où on avait posé l’image de Gena (P/E*675) et aussi P/E*758 – parce que Gena nous a quittés (un hommage en maison[s]témoin – et merci à BC pour le signalement)

 

en face Les Félins (René Clément, 1964) le film était déjà très con (scénario zéro dialogues pourris) quand il est sorti, aujourd’hui : imbuvable (musique Schifrin, cependant, images Decae)

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2 Comments

    je n’ose pas dire que ce n’est pas bien d’imiter ce cher mollasson de Bartelby (suis trop son élève) mais la raison dit que…

  • @brigitte celerier : ah celle-là (la raison) quelle plaie… Mais merci du passage