2457 Lundi 15 Juillet 2024

sans doute suis-je naïf ou fleur bleue (ça oui, une vraie violette – de celles qui formaient les bouquets vendus par la petite vieille sur la place du Palais Royal – dite Colette – pas la petite vieille acariâtre mais la place – ces bouquets qu’on jette aux divas et autres magnifiques apparitions) mais je regrette le hasard et ne pense pas qu’il vienne au secours de l’abject personnage qui prétend à des fonctions qui, à l’évidence, le dépassent et qu’il se borne à fouler au pied – le choix est dantesque : saloperie gérontocrate ?

de quoi me mêle-je ? est une question que me pose mon travail d’atelier – je peux, d’un revers de main la déplacer dans un recoin mais elle réapparaît – de ce qui me regarde réponds-je, l’ordure attrapera-t-il désormais ses conquêtes par l’oreille ? – en définitive, ce n’est pas bon conseiller que le regret

lire travailler oublie
reste une main

tout passe… (l’entièreté de l’apparition se trouve ici et le développement là)

au ciné  Les fantômes (Jonathan Millet, 2024) sensible, plans un peu trop rapprochés parfois (une scène rapproche le héros Hamid (interprété par Adam Bessa, qu’on avait déjà vu dans Les Bienheureux (Sofia Djama, 2017) déjà en but à des problèmes de dos) qui reconnait son tortionnaire à l’odeur) – premier film long métrage de fiction – l’histoire d’un réfugié syrien recruté par un service d’espionnage pour traquer des tortionnaires – assez réussi (en sélection à Cannes 2024 « Semaine de la critique »et Caméra d’or)