Carnet de voyage(s) #144 quater – dans les bleus
le soir du départ vers l’ouest
non loin de la salade feta/tomates/poivrons/concombres/olive et son huile (toute la journée de ce samedi, la pluie impose quelque peu de bleu) – il y avait ces couleurs sur la table du balcon (sans compter le froid)
on a quitté Nauplie pour aller vers Gythion (impossible à prononcer – le « g » en grec fait un genre de « th » anglais et le « th » un genre de « r » à peine guttural) – impossible – vers l’ouest – splendide cependant
un calme fatalement olympien
un grand nombre de maisons abandonnées sur les hauteurs – l’accès, trop difficile et le port des matériaux en est impossible sinon à dos d’homme (ou d’âne peut-être) – mais un panorama – Nauplie se trouve gauche cadre, assez loin au nord en bas de ces montagnes
vent doux et léger – en excursion sur l’autre versant – une région nommée Magne – le petit trait blanc qu’on aperçoit au presque centre de l’image
est une plage, avec sa taverne par essence accueillante et salade de la même eau – des cartes postales à chaque coin de route
puis regagnant Gythion – la chambre louée appartenait à une femme parlant français – on parla des mérites comparés des diverses saisons
au loin croisait un voilier
ce genre d’approche dont on ne se lasse pas d’attendre
il mouilla dans la petite anse, passa la nuit dans cet abri, s’en alla le lendemain – on faisait de même mais en auto
de l’autre côté même bleu
soleil gracieux
magnifiques couleurs d’écorce
majestueux
direction Kardamily
bord de l’eau mais vague risque d’orage
une chambre avec cuisine commune (parfaite)
on fit trois ou quatre courses quelques pâtes du jambon cru – et le lendemain départ vers Sparte (ici au centre de l’image, au fond, dans la plaine)
qui marquera la dernière étape.
le soir dans la boite L’amour et la révolution (Yannis Youlountas, 2018) militant et rempli d’espoir de rires et de joie – c’est par l’humour aussi que nous vaincrons. Roboratif
Bon dimanche
merci pour le calme olympien, pour « la taverne par essence accueillante » pour la mer, pour la voile, pour la musique
@brigitte celerier : bienvenue… merci à vous
Belle échappée avec ces étendues d’eau d’un calme olympien (loin de « la flamme » et de son « parcours » marathonien).
La mer repose (des migrants s’y reposent aussi)… 🙂
@Dominique Hasselmann : repos définitifs par la grâce de frontex par exemple – à pleurer… Mais merci quand même