2413 Samedi Un Juin 2024

encore la flotte t’as vu ? L’amie lisboète me disait qu’il fait 33 et qu’on ne peut pas sortir tellement il fait chaud… faudrait répartir un peu mieux peut-être ? si c’était possible ? pfff… on verra bien – j’ai entendu dire que la maire allait se baigner en Seine et juin (zeugme) : bonjour le rhume…- l’écriture est en panne alors je lis – le Alice A. à la singulière découpe – le canard qui évoque le peroxydé 78 aux pelotes le 14 de ce mois, à un moment faudrait raccrocher – Joe est de 42 remarque – 20 novembre dit wiki : 82 s’il est élu – en même temps comme on dit ici (46 balais pour le petit cintré), la jeunesse n’est pas non plus gage d’intelligence ou de pertinence politique –  donc on n’a pas trop marché (tomates et pain au marché mais ce sera tout) – n’importe ici

l’arbre Rampal continue sa marche en avant – résiste chantait France Gall – malgré l’imbécillité des fonctionnaires de l’école aux palissades vert foncé – les arbres – le monde – métro bondé sans chauffeur – urbanité – ciné (formidable !) – et retour sous pluie fine

c’était au Saint-André-des-Arts (où Sylvie Rousseau, une de mes amies perdues de vue – assez gothique à mon souvenir – faisait l’ouvreuse – la jeune femme à la caisse accorte et marrante – dix places : soixante euros…), salle tout à fait recommandable

et Fainéant.es (Karim Dridi, 2024) formidable redis-je : deux femmes (Djoul : mécano d’acier) et Nina (percée mais vraie drôle – belles toutes les deux) (mœurs orthodoxes) et un camion : la marge, la liberté, mais surtout, évidemment d’abord, et ça emporte tout : Colette Magny qui chante (off) Les Tuileries sur une poésie de Victor Hugo : reprise à l’accordéon par Djoul – reprise à la voix par Nina – formidables jte dis… (on pense à Tony Gatlif, cette liberté-là, oui : magnifiquement)

c’est là (jl’adore – et point de chapeau !!)