Carnet de voyage(s) #140
une dizaine d’heures de train nous séparent de notre destination (j’avais entamé le splendide Sourires de loup écrit par Zadie Smith – je le finirai lors du retour) – le véhicule (comme ceux du bouddha) fonçait sous la pluie, la place accordée aux voyageur.es réduite au minimum (comme le prix du billet sans doute) premier arrêt Aix-en Provence – puis on longe la mer jusque Nice où on change puis voilà l’Italie (la douane passe rapidement dans les couloirs – on s’arrête un moment vers Menton – un malheureux se fait attraper : ce monde est une terreur, une horreur) – sous le soleil à présent, Vintimille, quelques aliments pour restaurer un peu la joie de vivre quand même – redépart
au fond, en regardant bien, on verrait Livourne sur la droite – au loin oui –
l’avancée ici est la pointe Chiappa qu’on retrouvera tout à l’heure
il vaut probablement mieux oublier un peu ce contemporain sauvage – barbare même si la barbarie se tient du côté de celui qui l’énonce (nous vivons, libres croyons-nous) – des tunnels
ou du moins l’espère-t-on – regards sur la mer
l’ombre des palmiers
un voyage en vue d’une installation potentielle (vovupo)
quelques cartes postales tandis que ce monde court à sa perte (les voyages, moins vite moins loin moins souvent disait-on il y a vingt ans…)
bientôt on sera arrivés – le loueur nous attend sur la place Ferrari, on marche, il vante sa ville tandis qu’il pleut, cinq étages d’enfer plus haut, puis l’homme s’en va – les clés, (se) reconnaître (dans) l’endroit, ici là – les meubles les images (Marilyn& Audrey au mur…) redescendre – ici là ailleurs –
marcher (le centre historique ressemble à Venise (mais sans canaux, sans ponts, avec quelques escaliers), des rues étroites – ici un verre
des pâtes, une friture – puis le lendemain promenade au port
vaquer, un peu de courses, monter les 5 étages (truc de dingue) – continuer à chercher regarder repérer les quartiers – une ville magnifique
ce sera une trentaine de cartes postales – puis viendra la pluie
(ici on le voit peu mais ils’agit du #440) (on ne verra pas le Griffon symbole de la ville) – la nuit et la pluie
puis le lendemain, même jeu pratiquement – ici la galerie Guiseppe Garibaldi (réservée aux autos), il en est une dizaine)
juste à l’arrêt du téléféérique Santa-Anna
ascenseurs plus téléphériques aident à la découverte (il en est aussi une dizaine)
splendide
découverte du port majestueux, industriel
quelqu’un (la pluie cesse)
puis vers le nord où s’éloignent pour un temps les précipitations (ce pont qu’on distingue n’est pas ce lui qui (comme une allégorie) remplace celui, effondré, d’il y a quelques années (Morandi) – il se trouve sur une autre des vallées qui constituent, elles aussi, la ville)
et vers l’est on on discerne, au fond, derrière la ville, au loin la pointe Chiappa de tout à l’heure
il y aura une suite.
Bon dimanche
merci pour la mer, merci pour cette ville que j’ai toujours désirée et ne connaîtrai pas (et merci pour la pensée qu’avez eue pour ce malheureux …)
Tu avais donc rendez-vous avec Chiappa (sans S), beaux téléphérique et panorama. J’ai passé une soirée de Nouvel-An à Gênes mais pas eu le temps de me promener dans les hauteurs (le pont existait encore). 😉
Vous vous souvenez sûrement, la chanson de Paolo Conte, Genova per noi ?
longer la côte, et le regard d’Audrey qui t’attendait 😉
@caroline diaz : je ne m’y attendais pas en revanche… Merci à toi
@L’employée aux écritures : oui, belle romance… Merci à vous pour cette souvenance Employée
@Dominique Hasselmann : attends la suite… (pour le téléphérique) merci à toi
@brigitte celerier : ces pensées-là, tous les jours, tous les jours;… Merci à vous Brigitte