2593 Sur les pas Paris 8
mobilier urbain, ce pourrait être ainsi qu’on me nomme
passant en rue de la Bienfaisance – ici une semblable bouche mais rénovée en plus technocratique
car Paris toujours se transforme – derrière la façade conservée on rénove à grands frais –
on garde les mêmes – ce sont choses donnant accès aux caves, sous-sols et autres cavernes ou cryptes – on ne sait –
à nouveau technique – je marche, dans le huitième, revenant de chez l’avocat – parti de Narvik arrivant croisant Téhéran, Saint-Lazare puis Opéra, croisant encore ceci
(l’impression que B2TS ne dispose plus que d’une seule image) (mais non) – il faisait beau Employée, une chance que j’y pense et pousse loin de moi les noires pensées qui depuis bien des mois m’assaillent – du pied je les chasse – marchant : celle-ci m’agrée
sans doute est-il onze heures et demie – de l’autre pied repoussant mes errements
oubliant ces peines inutiles – un mail, des papiers à imprimer signer scanner renvoyer – quelle pitié d’ainsi sacrifier au modernisme
passons,voulez-vous – qu’est-ce que je disais ?
oui – la rue du Rocher abrite le lycée Racine (l’inverse ne me semble pas exact) – écoutant radio paris en rentrant, la chanson magnifique « Les Tuileries » que nous donne Colette Magny (« des poings effroyables », dit-elle qui rime avec Diable) (ni dieu ni maître complété-je) – ici quelque joliesse
je marchais encore – aux pieds ces nuages noires restaient – pour finir ces dévoiements
le soupirail voulant se faire gros comme porte – et pourtant cette dernière sensible simple sans trop de prétention
cette contribution destinée à enrichir la collection qu’on trouvera ici (ici même aussi) et encore là (en cette adresse on pourra rembobiner)
Avec mes compliments.
et merci aux soupiraux et autres petites choses pour nous offrir diversions
Merci pour cette extension géographique de la chasse au soupirail !
@brigitte celerier : ô soupiraux! disait l’Employée. Merci à vous
@L’employée aux écritures : Merci à vous, Employée.