Pendant le weekend

Oublier Paris #111

 

 

 

c’est la pluie tu comprends – toute la journée – et la nuit, la neige – et de penser à celles et ceux qui vivent dehors – qui errent – chassés – fini La honte (Annie Ernaux, folio) où se trouve cette violence – dans les mots crus – les situations les parenthèses – cinquante-deux (vers septembre cette année-là, on me concevait) – les gestes 1 et les villes en voix (je ne mets pas de lien – trouver c’est facile – beaucoup cependant aimé cette biographie : Fazia Raja est poète slameuse à Ouarzazate. Tient à la vie secrète pour pouvoir tout dire. )

Et comme l’ami Olivier partait par les rues de Philadelphie hier, j’y ai cherché quelqu’un.e – des choses (ici deux faux animaux)

un peu partout des « attention au chien » – (là un bateau

la ville, Philadelphie, est à cheval sur deux états (New-Jersey et Pennsylvanie) dont le Delaware marque la frontière) (un peu de géographie impérialiste ?

écartant encore

pour fixer les idées) (il me semble me souvenir que cet état, le Delaware, est ce qu’on nomme paradis fiscal) –  (s’occuper de tenter de faire la même chose en Chine ou en Urss ? entendu des bruits de guerre pakistano-irannienne – le truc enfle…) (brrrr) mais non, ou seulement peut-être – ici des gens, un peu tous les âges du plus jeune

(salut jeune homme) à d’autres un peu plus âgés

enjolivé (?)

au passage de la voiture, pas trop intéressé

ou pas du tout : ça glande

ou ça bosse

oui enfin calmement quand même

une espèce de banlieue chic – on passe, un ready made aux couleurs complémentaires

avec cette barrière (si ridicule) blanche…

 

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4 Comments

    savoureux votre dialogue.. je déguste en passant tardivement chez lui

  • Ces photos Google me font un peu penser au film de Clint Eastwood, « Gran Torino » (2008), mais il manque hélas les voitures ! 🙂

  • @brigitte celerier : merci à vous

  • @Dominique Hasselmann : merci à toi