Pendant le weekend

2590 Mardi 30 Janvier 2024

 

 

 

entrepris de (re)lire le  Enfance de la Sarraute – la forme du dialogue adoptée n’indique pas (encore sans doute) avec qui (c’est un homme en tout cas) celui-ci est partagé – sans doute pas avec quelque protagoniste que ce soit cité dans le texte – on va voir – journée à la table croisant les images – écouté Todd Haynes évoquer Sunset Boulevard  plus Le lauréat augmenté de Deux ou trois choses que je sais d’elle – il semblerait que ses films s’inspirent de ceux de Douglas Sirk – que le tournage de son dernier opus se soit limité à 23 jours – et que l’une des productrices, qui est aussi premier rôle (il y en a deux) ait aimé visionner voir regarder comment dire ? le film de Jack Clayton Le mangeur de citrouilles (mélodrame où Anne Bancroft tient le rôle principale,ainsi que dans Le Lauréat) – il s’avérerait donc que je n’ai pas perçu la qualité (?) mélodramatique du May December probablement à cause de la trivialité du sujet (en fait, dans cette occurrence, je détecte mon puritanisme – travers délictueux exacerbé par celui des étazuniens : la qualité du jeu des actrices m’a complètement échappé – c’est qu’elle n’apparaît sans doute que peu – je préfère les rôles positifs, ça ne fait pas de doute)

marcher quand même un moment (points rouges)

pour aller au ciné

la nuit

passer ici ou là

retour mendiants/crakeux/malheureux/ catastrophe urbaine probablement – des signes des images des cris – il n’est pas dix heures

un arrière-train de chien au deuxième plan

puis le voilà au repos

 

au ciné Captives (Arnaud des Pallières, 2024) qualité française sans doute tellement planplan – bof (pourtant Mélanie Thierry tient un rôle positif – si j’ai bien compris (Carole Bouquet plus Marina Foïs plus Yolande Moreau et encore Josiane Balasko (ah oui quand même – foultitude de seconds rôles – Freaks était mieux) – j’ai pensé au Shock Corridor de Sam Fuller, ce qui est faire beaucoup d’honneur à ce film-ci) (Soudain l’été dernier ?  Vol au dessus d’un nid de coucous ?) (que des références étazuniennes tu me diras) – le début du film, tout en très gros plans, indispose

 

un mail adorable de la commanditaire
en maison[s]témoin un article (de 2005) sur les JO inspiré d’un autre sur les jardins des Vertus (livre à lire : « Paris 2024. Une ville face à la violence olympique », de Jade Lindgaard, Divergences, 164 p., 15 €.) (titraille :

Dans son essai « Paris 2024 », Jade Lindgaard montre comment les banlieusards sont les disqualifiés des Jeux olympiques

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6 Comments

    honte à moi je n’ai jamais lu en entier « Enfance » sans doute le livre de Sarraute qui me prenne le moins (inexplicablement si j’en juge par les amis)
    honte à moi je ne me tiens plus à la marche d’une heure (sous prétexte vraie souffrane que cette non marche accroit)
    constatation, je lis et écoute de plus en plus hors actualité évidente et internet
    Devrais prendre davantage modèle sur vous

  • @brigitte celerier : pour Enfance moi non plus… Merci du passage (et marchez un peu quand même)

  • À propos de film… France 2 repasse « Shoah » ce soir.

    La ministre de l’Éducation nationale, des sports (y compris et surtout des JO24), etc. n’a pas écrit un tweet à ce propos. 🙂

  • @Dominique Hasselmann : 9 heures de visionnage… essentiel, oui – courage… Merci à toi

  • étrange j’ai fait tout un film sur Enfance, avec la vieille dame de la rue pierre premier de Serbie, interviewée par Dumayet, longuement, précisément, tout un petit monde se développait avenue de l’observatoire et rebondissait sur le vieil appartement et les fenêtres ouvrant sur le palais Galiéra. j’avais filmé en illustration des scènes de l’adaptation que Simone Benmussa en avait fait au rond point Barrault à l’époque… putain quarante ans déjà enfin !

  • @victor cohen hadria : peut-être qu’on pourra retrouver ça à l’ina – merci en tout cas