Pendant le weekend

2583 Mardi 23 Janvier 2024

 

 

je remonte, si tu veux savoir – petit pas par petit pas – le combat pour la moquette (excessivement fantasmé je suppose) va se livrer  (et puis, sauf renvoi, c’en sera fini de cet épisode obscène) (le vocabulaire et la syntaxe du judiciaire ont quelque chose d’effrayant – s’ils ne sont pas employés, on sent bien que toute défense est sujette aux cautions qu’ils imposent – je travaille cependant) (le défaut pour airparif m’étreint m’atteint mais il faut accepter son état) hier soir était au bleu

une espèce de dégoût (prononcé depuis tant d’années…) (depuis quand, dis, 2002 ?) du monde ambiant (l’hypocrisie du jésuite et de ses uniformes/cours de théâtre/coups bas/mensonges éhontés/nominations ministérielles abjectes (j’en passe) a de quoi écœurer quiconque) –

et des couleurs – c’est à la nuit, c’est à Pantin

cette ville (mais surtout l’intercom) s’empare du traitement des eaux – je ne crois pas que ce soit une nouveauté mais quelque chose de la propagande avant le film – l’impression que ce gâchis publicitaire (ici comme ailleurs) gangrène toutes les activités – à commencer par le cinéma (parfois cette tendance à aimer ce qu’on déteste : le cinéma par exemple) – tout (et toujours tout) pour la musique cependant

en en revenant – Jaurès spécial crakeux (cette catastrophe – cette terreur) – en attendant l’autobus

et le métro aérien (la chanson de Brel, le coin Montmartre/Croissant, l’une des stations de métro les plus polluées de la ville (avec Belleville et Oberkampf – merci qui ? l’est parisien… tu vois, ce sont ces types de nouvelles qui m’atteignent et me disent que j’ai eu tort de lâcher l’affaire socio – bah tant pis, collyre tous les soirs jusqu’à la fin, comme traitement des artères et des éruptions)

 

au ciné Pauvres créatures (Yórgos Lánthimos, 2023 – 141 minutes – deux heures vingt quand même) (distribution d’acier : palme à Emma Stone (également coproductrice), mais aussi à Willem Dafoe (rafistolé à la mode Franki (James Whale, 1927) Boris Karloff) – Bella Baxter en passe de devenir une icône pop) et Mark Ruffalo déjanté – amoureux transi) – après la mise en scène maniérée, les décors trafiqués comme les couleurs ou le noir et blanc, les focales œils de poisson ou ces trucs inutilement techniques (mais quelle utilité ? c’est un conte – un peu gore, très libidinal, mais drôle) on peut ne pas aimer (lion d’or à Venise/lido cet été en tous cas) ça reste à l’appréciation de chacun.e

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4 Comments

    je crois que le monde a de quoi écoeurer depuis même avant nous (l’était pas superbe en 42 ni en 50, ni en chaque retombée d’espoir parce que nous ne pouvon nous empêcher de le rencontrer) mais il est la musique, des bienveillants et des aimés

  • Tant qu’il restera des fish eyes (wide shut)…

    Juste entendu les critiques du « Masque et la plume » dimanche soir (amputé de dix minutes maintenant avec des questions enfantines), ils étaient partagés. 🙂

  • @Dominique Hasselmann : oui mais la meneuse de jeu est nettement mieux que le précédent (poisseux et sirupeux) – merci à toi

  • @brigitte celerier : oui, tout pour la musique, oui…Merci à vous