2569 Mardi 9 Janvier 2024
doucement la neige hier soir
les ennuis de la firme pentagoniesque – les milliers d’avions qui volent alors qu’on devrait décroître mais non – on avance on vole on vole… des morts (vendredi dernier, leur heure n’était pas venue) (je me souviens du petit avion – quinze places peut-être) qui faisait Santorin Athènes – deux personnes furent déclarées inaptes au voyage laissant leurs places à deux éminences locales – ambiance – le soir neuf heures peut-être – le tissu qui sépare la cabine de pilotage de celle des voyageurs resté ouvert : vers l’heure d’arrivée, des voyants rouges clignotent au tableau de bord et l’avion tombe en piqué – j’ai pris la main de la voyageuse assise de l’autre côté de l’allée – on voyait notre dernière heure arriver à quatre cents à l’heure
l’avion s’est posé sans délicatesse aucune – on a applaudi quand même…
(je pille pour illustrer) (il se trimbale, sans peur, sur un produit de la marque – crois-je comprendre – je ne suis spécialiste de rien…)
un aperçu (et d’autres images édifiantes de sa majesté en son bureau volant)
plan du produit
Pour la firme : graphiquement ici
après ça je me souviens du vendredi 9 janvier 2015 – la traque des immondes dans cette imprimerie suivie de celle de l’ignoble porte de Vincennes (le sanaryote vivait alors à proximité) : de cette pourriture, a-t-on jamais été détaché ? le dégoût tsais – deux mille quinze fut une horreur – le onze du même mois on était des millions dans la rue : a-t-on jamais vu une telle ampleur contre ces lois immondes (travail, immigration) qui tuent, elles aussi ? ou la mort de l’université ? ou celle de l’hôpital acclamé (parfois) à huit heures du soir ? Certes, s’il ne fait pas trop froid, on sort dimanche battre le pavé tant qu’il n’est pas trop gelé – on ne se met pas d’accord hein, on sortira aussi le dimanche suivant – c’est assez malin – mais croit-on encore à quelque chose à venir de la part de ce gouvernement ? Euh non (il est vrai qu’on en change) – la grande classe.
pour L’Air Nu dans Ville&cinéma un billet Fremont
abject : en face storia di vacanze (arrêt du visionnage au bout de vingt minutes – réalisé par des frères semble-t-il nommés D’Innnocenzo)
fin de lecture Venise n’est pas à vendre (Petra Reski, Arthaud) fort peu réjouissante histoire du MOSE (dix ans de travaux…) : je mets un lien pour information – le truc coûte encore bientôt dix milliards d’euros… peut-être pas en pure perte : ici la traduction d’un article de La Reppublica (n’étant pas abonné à l’organe, je ne dispose donc que d’une partie de l’article)
en date du premier Novembre 2023 titré
A Venise 10 jours de super marées. Mais le MOSE sauve la ville
Sans le relèvement des vannes, 70 % de la surface serait passée
sous l'eau mais les détracteurs ne changent pas d'avis :
« On sait très bien que le système est déjà vieux à cause
des changements climatiques qui nous attendent car on ne
peut pas le relever. tous les jours"
Venise submergée par les crues est pour l'instant un souvenir encore vivant,
mais qui fait partie du passé. Il n'y avait jamais eu dix jours consécutifs
de marées exceptionnelles comme celles qui viennent de se produire, mais
cette fois les hautes eaux restèrent en dehors des criques du port et la ville
fut protégée par le Mose. Rehaussée dix fois depuis le début de la saison
d'automne qui vient de commencer pour un coût de deux millions d'euros,
la barrière, entrée en service le 3 octobre 2020, a permis de maintenir
la ville au sec et d'économiser des millions de dégâts, d'éviter des désagréments
aux commerçants et de permettre le travailler.
dans quelle mesure peut-on croire à cet article, je ne sais.. (j’aime assez (cependant) le « jamais » que je souligne)
moi aussi j’aime assez au moins cela (même si l’alta agua fait partie des traditions, bien de s’en passer)
pour le reste (mal réveillée j’ai un doute pour le début : étiez dans l’avion?)
@brigitte celerier : dans le petit, oui… Merci à vous
Le Mose (une abréviation de la célèbre Mostra ?…) semble avoir joué son rôle, même si je n’ai jamais été à Venise au moment d’inondations…
Pourquoi ces images chinoises de places réservées dans un avion ?
Oui, comme partout, la division (vue par Marx une fois pour toutes) en différentes classes… 🙂
@Dominique Hasselmann : pourquoi pas ? Merci à toi (cependant)