2530 Un décembre, vendredi 2023
(plus que vingt jours) – les fêtes jt’en parle même pas (les fêtes…) – marcher oui, dans le froid – houspillé par la serveuse (« celui qui m’a humiliée » dit-elle d’un type qui m’a offert un café durant le confinement alors que je ne portais pas de masque (oublié, sans malice) et qu’elle ne voulait pas me servir, il lui avait dit « et à moi, vous m’en faites un de café ? » et il me l’avait dit « c’est pour vous » en riant – « il y a des gens qui confondent servantes et serveuses » dit-elle – fâchée – j’ai dit « au revoir madame » elle n’a pas répondu
des orangettes pour A. – peut-on nier que nous hantent certain.es mais sont-ce par là forces occultes ? bah – on ne va pas leur envoyer de cartes postales (ils et elles se manifestent comme une blessure au couteau et restent là, intraitables) – le froid, les autres quelle plaie… tapé à la porte de la galerie (fermée à clé) le jeune type quitte son ordinateur et vient, je demande pour prendre une photo
vaguement étonné – recadré e (« mais oui » dit-il) (#429) (quelqu’un qui demande pour prendre une photo est carrément un individu vaguement trouble sinon dangereux)
(il me dit quelque chose, ce spécimen) je la lui montre de loin, il montre son pouce levé sans la voir (PAYANT est lisible tel quel au reflet)
il suffit de passer le pont c’est tout de suite la rive droite
– froid de gueux égale autobus – petits métiers
(droite cadre, le visage – quelqu’un ?) – un collant en coton – un appel téléphonique de V. qui viendra lundi – marcher encore alors – moins froid : rive droite ? (tout est normal – et tout à coup, tout s’effondre, les larmes comme au Niagara ou au Zambèze – ôter les lunettes), capturer
c’est que ces autres-là n’y sont plus – recadrée
(moins bien, hein) – dépôt des orangettes dans la boîte (elle bosse) – redépart (trop froid rive droite) mais en métro : raccord céramique
et là A. qui descend (on s’embrasse) (« la dernière fois dit-elle j’ai croisé T. dans le métro… oui toujours comédienne, elle part en Australie… Travailler… ») (on croise des gens dans le métro, tsais) – j’y pense encore : celles et ceux qui nous hantent existent pourtant bien, au minimum dans nos rêves – inutile de mourir pour autant – va comprendre…
mais vous avez tout de même eu la photo
marcher j’admire, je n’ai pas assez marché ces jours ci – peur du froid qui met carcasse en flou… du coup vais devoir le faire ces trois jours de pointe de l’hiver ici
devrais vous prendre en modèle
Les photos vandalisées (cela arrive forcément un jour…), la bêtise bouge.
Photo de tête de lion : mais d’où te vient ce tropisme ? Il faudra que j’en parle à C., qui doit avoir une idée sur la question depuis qu’il fréquente L. (que j’avais rencontrée une fois en compagnie de S.). 😉
@brigitte celerier: merci de vos mots généreux Brigitte
@Dominique Hasselmann : cela s’appelle une collection. Merci du passage