Pendant le weekend

2550 Jeudi 21 Décembre 2023

 

 

on n’entend rien – à peine quelque petite voix, rien – le jésuite défend l’immonde – reçoit le milliardaire – il vaudrait mieux n’en rien savoir : sans doute n’écouté-je pas les bons canaux (ou n’ai-je pas la bonne façon de comprendre) (j’attends toujours quelque chose et c’est bien inutile) (une déclaration, sans doute : mais je me tais) je lis Bombay, je marche

croisé ce petit métier – en est-ce bien un, je ne sais

travailler – un mail d’avocat – je dois classer, mettre au point, je tente de me convaincre de l’utilité de ce genre de procédé-

parfois j’aimerai disparaître – en terminer (en finir était un titre de nouvelle qui commençait pas  je ne suis pas raciste mais j’aime bien les noirs  et avait pour héroïne une petite Mimose – avant hier les voyant arriver et les entendant parler j’avais le cœur brisé (mais que faire de plus ?) (je les ai conduits au bus, ils sont partis vers la mairie) – les trois chapeaux qui bordent le travail de cet homme m’ont fait penser à ceux que j’avais posés en commentaire

déjà fait
déjeuné avec A. (alias L.) j’ai encore à nouveau pris une direction dans ma mémoire et j’ai tout oublié – il me faudrait peut-être consulter
Cette nuit a été sans rêve (mon ami photographe disparaissait un dix huit décembre : un billet mercreditesque (les billets sont mercreditesques en cette maison puisque ces jours-là changent les programmes de cinéma – il me semble aussi les affiches métropolitaines) dont j’ai déjà parlé ailleurs (vu un ping -(mon dieu que ce jargon est haïssable…) – il y en aura donc un autre)
zéro nouvelle des esseulées (je me dis que leur disparition pourrait tout autant se produire que je n’en saurais rien : sans doute n’est-ce que l’illustration d’un désir)

Enfin cette image (ce n’est pas une de mes égéries mais je l’aime encore assez) (essai floral continûment)

 

dans la boite Tokyo ! (Michel Gondry, Léos Carax, Bong Joon-ho, 2008) réunion de trois moyen-métrages Interior design / Merde / Shaking Tokyo (en tout, 1 heure 52) (préféré le dernier volet) (le premier est assez attachant et m’a fait souvenir d’un roman (japonais, certes) (mais j’en ai oublié et le titre et l’auteur) où le héros était à jamais inclus dans un fauteuil qui recevait les corps des autres personnages) – dans le Merde de Carax Léos on a droit comme dans son Holy Motors quelques années plus tard (2012) à la vision des organes procréateurs (mais ici au repos) du personnage interprété par Denis Lavant, nu comme un ver, ce qui n’en fait pas, cependant, une curiosité.

 

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4 Comments

    disparaître en finir oui tentant depuis si longtemps mais pas facile, il ne faudrait pas rater la sortie
    bon chemin et bonne journée à vous et qu’il y ait de petits plaisirs à cueillir

  • Photo 3 : les spectateurs en forme de cônes oranges écoutent le Chef en jaune et vert (il a une touche d’écolo plus un gilet jaune) les haranguer. 🙂

  • @brigitte celerier : il y en eut, oui – bonne journée à vous. Et merci de votre présence.

  • @Dominique Hasselmann : tout à fait ça, oui. Merci à toi.