2487 Jeudi 19 Octobre 2023
il (m’)est difficile d’échapper à la mélancolie – c’est sans doute pathétique ou seulement frappé au coin du pathos et en tout cas chronique – je me couvre et je marche – il pleut et la température se met au doux – voilà que cesse le froid – un café
je me souviens de cette chanson du poète qui faisait « dieu sait que j’n’ai pas le fond méchant/que je n’souhaite jamais la mort des gens » – mais passant par là
regardant ce montage
et cette palissade idiote
tellement bête inconséquente obtuse je me suis dit qu’il y avait certainement là quelque chose du commerçant – continuant (je ne sais si les deux choses sont corrélées cependant mais les montages en sont concomitants)
(image bien surtitrée) j’ai demandé aux menuisiers œuvrant au portique gauche cadre qui m’indiquèrent (dans un langage frisant le slave – je me suis souvenu de l’abruti qui, un jour, me fit « toi photo moi pourrrquoi ? ») qu’il y avait là un raoût en l’honneur d’une boisson alcoolisée (c’était l’dégoût chantait Souchon, tu te souviens ?) – j’ai marché jusqu’à la poste attenante à ce wtf établissement où j’ai timbré le truc – il est parti donc – puis j’ai marché pour en rejoindre un autre (pas un truc, un établissement) – croisé ce dernier B2TS subsistant de la rue Léon Jouhaux
il n’en reste qu’un (mes contemporain.es sont pitoyables) – un peu de métro quand même, je me suis retrouvé devant la grande maison pour y suivre
à gauche le président Frodon, à droite la jeune femme qui lisaient (probablement très investi.es dans l’histoire) la présentation du bateau Navire Avenir (mis en œuvre et place par le PEROU et bien d’autres associations – ici le lien vers ce magnifique projet (cette présentation, tous les jours, à 11 heures sur le parvis jusque dimanche 22) – j’écoutai tout en voyant
qui suivait les lignes blanches au sol
l’opératrice
lesquelles signifiaient les dimensions du catamaran bateau de sauvetage (ici un billet de blog relatant l’histoire de cette opération)
qui devrait voir le jour
en 2025 (si la générosité et l’espoir viennent à lui)
et c’était ce à quoi s’employait cette journée (et ce billet) – j’y ai rencontré une péruvianno-rennaise, on s’est bien marrés, parce que même dans le tragique il est bon de ressentir et l’humour et la joie de vivre – après le rendez-vous travail/écoles/airpur etc. repassé par l’évier bouché puis le soir, à nouveau mais à l’intérieur
présentation du projet, appel aux dons, présentation des intervenants parfaitement sympathiques et recommandables
en ombre chinoise, le musicien qui s’occupe déjà de la sirène du bateau dont on voit l’esquisse derrière lui (et le petit avion du collectif Colibri)
(cette différence en tout qu’il peut y avoir entre Beaubourg et la Villette me fait mal au cœur) on a encore marché de concert avec ma paxette – nous félicitant joyeusement de la libération et du retour de Fariba enfin libérée
Merci pour les précieuses découvertes du 19 ( et pour le rire dans le tragique aussi)
@Nathalie Holt: merci à toi