2482 Samedi 14 Octobre 2023
une espèce de tétanie s’est emparée de l’actualité (qui ne sont pas bonnes conseillères) (à peine si la jouissance est dissimulée chez les vendeurs de vent – le tragique, les drames le sang l’horreur comme une soupape, les musulman.es et les arabes et leurs frères les juifs et le reste du monde comme son climat – l’ordure qui s’étale dans toute sa crasse (ici en référence explicite au président du groupe de l’amitié France-Suède, élu d’extrême droite) – le monde décomplexé d’aujourd’hui
difficile cependant d’en rire – travail à la table (marché et marcher – et encore – hier il y avait grève au cinéma (on allait voir Lost Country) – on a marché solidairement jusque Clichy)
en revenant à la nuit, sur le boulevard des milliers d’Irlandais (ils et elles sont en vert et attendent leur heure – c’est ce soir) (cris rires bières) (hakka et trèfle à 3 feuilles) puis métro et le trou béant encore des travaux de l’hôpital
une composition en vert
et en lumières la gare
au cinéma Le ravissement (Iris Kaltenbäck, 2023) finesse dans le presque drame (premier long métrage d’une diplômée (elle est de 88) de la Femis section scénario) (le premier rôle (Hafsia Herzi) beau et tragique mais bien tenu – le deuxième (Nina Meurisse) j’adore) (presque du registre de l’ensorcellement) (ou de la possession) (on pense (mais de loin) (mais un peu) à Lol V. Stein) (images de Paris la nuit (ou le jour) (dans le quartier) Marine Atlan – à retenir)
les photos de nuit sont belles
au reste…(aimerais divorcer d’avec ce monde où de toutes façons (avec des s) n’ai plus ma place à aucun égard, en laissant aux autres tout ce que je peux : la pitié)