2474 Vendredi 6 Octobre 2023
tout ça n’a aucune importance – fait beau je veux dire et ce mois d’octobre (comme tous ceux qui l’ont précédés) est interminable – un café d’atelier avec EC. dans l’avenue passaient voitures ancienne ou jaune type en short jaune avec son chien cinglé.es de tous bords et poils – on parlait journal ou écrits – on avançait des idées ou des arguments – ici un de ceux-ci (ainsi nous appelait (nous, les enfants) l’une de nos tantes si je me souviens
encore merci – chouquettes à la crème – ces rencontres toujours joyeuses – marcher encore mais sans écrire sinon quelques lignes pour Ville&Cinéma – lectures
Je me souviens d’octobre rose, de Anne M. et de son Embellie du boulevard Henri 4 (mais aussi de sa sœur R. (qui fut enquêtrice au cabinet) – le souvenir de son engagement dans l’armée – incrédulité totale)
Dans le même registre : au ciné Notre corps (Claire Denis, 2023) près de trois heures – comme dans Cléo de 5 à 7 (Agnès Varda, 1962) l’important (peut-être) m’a échappé (j’avais le simple sentiment que Cléo attendait le diagnostic de sa parturience (je ne suis pas certain du terme) ou pas – alors qu’en vrai (crois-je savoir aujourd’hui, à présent, maintenant) il s’agit plutôt de crabe cancer oncologique) (ce dernier mot – adjectivé – se souligne de rouge car le dictionnaire ne le reconnaît pas) (hier chez le médecin on se souvenait qu’on ne disait plus cancérologue mais oncologue – celui-là ne se souligne pas) – ici l’annonce à une personne de la malignité de ses tumeurs, celle de l’ablation et de la chirurgie reconstitutive pouvant s’envisager, les masques toujours portés par les patientes comme les médecins-femmes ou hommes – toute une part d’auto-fiction donc que je n’ai pas le moins du monde perçue : c’est très probablement cette exposition (ou cette impudeur) qui, plus que la longueur du film (que je perçois mieux dans ces conditions) m’a (nous a) fait abandonner la séance un quart d’heure avant son terme
il manquait la petite note involontaire d’excitation joyeuse (quel que soit le désir de mener cela à bien) de la parturience (sais pas si ça se dit ainsi) dans la détresse cachée de la solaire Cléo
« Cléo de 5 à 7 » reste un chef-d’œuvre inégalé et inégalable. 🙂
@brigitte celerier : oui c’est vrai (la chanson qu’elle interprète n’est pas d’une gaieté sauvage non plus, remarquez -paroles Varda, musique Legrand)- merci à vous
@Dominique Hasselmann : anéfé. Merci à toi