2473 Jeudi 5 Octobre 2023

lamentablement planté sur la date – sans doute des atténuations circonstanciées au regard d’un changement de calendrier (à cause de la visite chez le médecin augmentée du résultat d’analyse – on a toujours quelque réticence à exposer de la sorte son intimité – celle des actes manqués réussis tout autant – on va tenter de se rattraper, d’autant qu’ils ne sont pas mauvais) – un degré de liberté supplémentaire face à la contrainte – trop de morts ces temps-ci : hier je me disais « tiens je vais appeler le sanaryote » – les livres sont arrivés ça a quelque chose à voir – au travail donc sûrement- le gâchis toujours

on jette parce que c’est ouvragé à la va-vite (on pourrait dire à la chinoise usine du monde tsais mais ce serait aussi bien/mal fait ici) ça a l’air assez bien mais au premier ou deuxième usage, c’en est fini – on jette – on rachète – on supprime – plus rien n’a l’heur de nous plaire, on s’en sépare on prend autre chose (prendre dans ce compartiment) – conso – un peu de cuisine (ici les pâtes de fruits en attente de solidification

et de découpage (pommes)

au ciné Le règne animal (Thomas Cailley, 2023) (image du frère aîné dit l’info – David) un père (Romain Duris, extra : beau rôle) et un fils (Paul Kircher, parfait, hexis formidable) dans un temps où les espèces commutent – science fiction assez gore (insupportable par moments) allégorique probablement (furieusement et contemporainement spéciste ou anti enfin j’en sais rien) (pour tout dire, les animaux sont des humains comme tout le monde) (ou quelque chose de ce genre et l’inverse, évidemment) dronatique en diable (mais des travellings majestueux : la fin est magnifique) et une direction d’acteur.es forte et assurée (même Adèle Exarchopoulos parvient à incarner un adjudant de gendarmerie, c’est pour te dire)