2389 Mercredi 12 Juillet 2023
non mais les signes de vie sont inutiles, on sait bien que, loin des yeux, on se trouvera probablement non loin du cœur – cependant – le sanaryote fait le mort (c’est ce vers quoi nous tendons, tous et toutes, certes) – hier j’étais en avance j’ai marché (tous les jours, je suis en avance et je marche – ou alors en retard et je me dépêche – j’avance un peu) (j’ai donné pour la 5 – je me suis posé la question du roman) je suis arrivé à ce genre d’établissement : un lieu d’égarement
enseigne détériorée aménagée dans un coin (il me semble qu’il s’agit d’une officine de jeux d’argent sur le dos des canassons – À la ville d’Esbly – non-lieu par excellence – rue de Paradis, crois-je) – marcher encore et croiser pour garder la série réunissant kurdes & turques
intitulé du nom de la rue (nom d’un bled italien, bataille blabla) (début Turbigo (bataille deuxième empire), fin Grenata (Hillairet : corruption du nom de l’hôpital de la Trinité qui se tenait là)) petite terrasse en dévers (non-lieu tout autant) j’aime assez le deuxième (mais je crois tous hors les 15 et seize et encore) (un découpage parlant, en escargot peut-être, mais parlant – en tout cas plus que les amis muets) (je me souviens des enquêtes dites poubelles dans ce quartier riche en respectueuses : ce ne furent pas les endroits les plus faciles) – pause
ça ne m’arrive plus, je cesse (depuis l’alerte du 17 dernier, bilan : une mauresque) encore ici en trois volets : un
deux
trois
(rue des Halles) où il est précisé « Pièges à ressort/Nasses perfectionnées pour RATS & SOURIS / les meilleurs modèles » (comment dans ces conditions d’or en douter ?) marcher encore – penser classer – petite chaleur continuer – un appel du frangin « et si on leur disait » ça ne servirait à rien qu’à nous avilir, c’est bien inutile – on en a convenu, marcher encore puis dans le métro de retour (parce qu’il faut revenir – dans le même état d’esprit, je pars ce soir, trois semaines normando-bretonnes) ce type-là
je me suis pensé, de lui, aperçu, mais il n’en était rien, je suppose (sorti il continuait de regarder son nino tellement smart, il me semble) porté par cette paire
inassortie (et sans chaussette) mais qui en a quelque chose à faire ? Pas moi – back home donc et les plants de tomates du balcon
comme ceux de poivrons
je n’y suis que pour peu – en lecture (comment dire?) parfaitement indigeste Pourquoi l’empire ottoman ? sous-titré Six siècles d’histoire d’un certain Olivier Bouquet – j’aurais mieux fait de me procurer quelque chose sur Byzance – tant pis
Parution donc erratique mais aussi hiératique pour les jours à venir – à vous
admiration.. peux pas écrire, pas cap (et pourtant le 5 c’est bien, mais pas une ligne et lis plus vraiment)
quant au plaisir de ce billet ne sais que dire sauf plaisir
J’espère que vos tomates et vos poivrons n’auront pas le mauvais goût de mûrir à point en votre absence… Profitez bien de votre séjour normando-breton !
@L’employée aux écritures : elles et eux seront chouchouté.es par celles et ceux qui restent à Babylone (alors, vous êtes rentrée Employée ? Welcome back !!)
@brigitte celerier : essayez quand même, pour la cinq, peut-être ? … merci à vous
Beau séjour à toi (la rue de Paradis a su garder une certaine « fidélité » à son passé de faïence, comme un artilleur de Coblence)… 🙂