Vendredi 23 Juillet 2023
il y a bien longtemps que je ne suis pas allé au cinéma – manque léger – courir encore – le soir tenu par les crampes stomacales jusqu’à ce que tout à coup, elles s’estompent (sans pacte avec diable ou/et dieu) (jusqu’à ce que tout à coup est tiré d’une chanson) le matin tôt il a plu, la veille avait été douloureuse (crampée, si on peut oser, de deux à quatre – le froid aussi) (ça continue par l’accordéon expire, alors le geste grave, alors le regard fier, ils ramènent leur batave jusqu’en pleine lumière) (chanson au machisme affirmé, douteux mais daté)
offert une tasse de ce breuvage (dans sa version allongée) au copain de zinc agent immobilier je crois bien qui a passé quelques jour à la pêche au Portugal (il était au téléphone, j’ai conversé par signe) puis marche en avant – sous la pluie (nouvelles chaussures triestines (20 e) mocassins non étanches et à la teinte fluctuante et envahissante (ça me fait penser à ces carnets de voyage, ça va venir) (pendant ce temps-là, certain.es vont en train et en Suisse (l’EaÉ), d’autres au Canada et en avion (les deux du 53, voyage de deux mois non pas de noces mais pratiquement – y aurait-il frénésie avionique ? la pandémie nous aurait-elle à ce point déstabilisé.es que nous nous sentions fragilisé.es au point qu’il nous faille dans la toute dernière urgence aller voir du pays ? Les vacances, les vacances…) arrivé à Laumière (servi en tasse sans anse et en faux verre, crois-je – la serveuse affirmant pourtant le contraire (pas pour l’anse, rassurez-vous)
retrouver des ami.es d’atelier ou pas (ici Juliette D., votre serviteur (rares sont (par la grace de qui on sait) ses apparitions), Emmanuelle C.)
cliché opéré par S. (qu’on remercie) (hors champ, B. qu’on salue aussi) – on notera la présence du bouquet de fausses fleurs qui rappelle celles (mais plus probablement vraies) qu’on trouve par exemple ici
ou là (les pieds de la table aussi sont coupés)
toute proportion dans les événements ou les sujets illustrés gardée, évidemment – il s’agit d’une sous collection (comptant quelque 25 ou plus occurrences quand même) du carnet individuel lequel s’accroche à son existence, menée depuis novembre il me semble bien – l’après-midi a été occupé.e des taches ménagères et prépa repas du soir (prosciutto melone – pastaltono – salade verte – fraises et glaces) d’un sieston et de la fin de la lecture de l’autobio (parfaitement recommandable) de Deborah Levy (État des lieux)
carcasse mienne compatit avec carcasse votre
esprit mien salut le récit près du zinc
et sourire grand au trio (aux hors champs aussi) et aux deux dames aimables et appréciées (une que j’ai rencontrée en vrai)
Je ne vois pas bien en quoi la chanson « Amsterdam » de Jacques Brel est « d’un machisme affirmé, douteux mais daté » : une description d’ambiance, de situation, peut-être violente mais aussi poétique et lancée comme un crachat…
Il est vrai qu’à l’heure de l’écriture inclusive, tout doit être passé au tamis des petit.es ami.es ou des auteurs.trices… 🙂
@Dominique Hasselmann : alors là, j’ai bien peur de ne rien pouvoir pour toi (il est vrai que les marins sont gens d’une fidélité à toute épreuve (dans chaque port, certes) et que leurs femmes, qui le sont évidemment nettement moins, ne méritent que le sort qu’ils leurs infligent). Merci de passer
@brigitte celerier : merci de vos appréciations et de votre passage