2369 Mardi 20 Juin
bien qu’il s’agisse du dernier jour de printemps, je l’aime encore assez – demain vont s’entasser dans les tympans les milliards de décibels vomis d’enceintes surpuissantes par la grâce du trisaïeul qui préside aux destinées de l’institut du monde arabe – un ancien président de chambre a décrété que deux mandats pour l’hypocrite étaient insuffisants, le reste des godillots (qui ont des formes de tongues) a insisté sur le fait qu’il fallait laisser le peuple s’exprimer comme dans toute parfaite démocratie – comment ne pas ressentir des envies de meurtre ? je ne sais pas mais j’aime assez le 20 juin pourtant – hier descendant avec E. et L. qui repartaient vers leurs occupations, j’ai croisé encore à nouveau une commission de JR
(probablement une grosse) et vu l’état dans lequel avait été laissé l’arbre qu’on s’entête à vouloir détruire – j’ai trouvé ça parfaitement dégueulasse (et bizarrement tout à fait contemporain) – je m’en suis allé assister à une réunion extraordinaire du collectif l’aiR Nu laquelle se tenait dans les locaux obligeamment mis à disposition par la trésorière dudit collectif
travail travail marrade travail – une si bonne fin d’après-midi (on aperçoit ici, en haut bord cadre coupé au coude, l’auguste bras gauche de la trésorière en question – merci à elle)
joyeuse et féconde : on y a (en avant première) vu et entendu (happy fews que nous fûmes) trois épisodes d’un feuilleton à-venir (lesquels ont été, ainsi que leur auteur, applaudis à tout rompre) – puis on a discuté du futur élargissement de l’équipe, puis enfin été boire un verre en terrasse (le kir s’y négocie à 4.90) – de retour au bercail, je me suis demandé lequel de ces deux dispositifs était le plus ridicule (ça rime)
la position (et le fessier) du génie ou les caméras de vidéosurveillance ? Sans en décider, les renvoyant donc dos à dos (car je reste poli) j’ai repris le métro
très contemporain en effet
mais je retiens : travail en commun et marrade (ansi que l’annonce du feuilleton) – tout n’est pas perdu
Dernière photo : la statue et les caméras à la Darmanin ne jouent pas dans le même plan.
L’une est dans l’envol, l’autre dans le vol. 🙂
@brigitte celerier : marrade c’est ça oui, -rien n’est perdu. Merci
@Dominique Hasselmann : des milliers et des milliers de ce genre d’instruments couplés à la reconnaissance faciale : merci les olympiades… ! merci à toi
On s’est bien marrés, en effet, et L’aiR Nu est en pleine forme, ça fait plaisir !
@Anne Savelli :tout à fait réjouissant, en effet. Merci du passage