Aldo 2 à 5
Reprise ici des titres des articles (photocopiés collés par ailleurs) (à disposition de qui les demanderait) (titre en gras chapeau en italique et maigre) recensés dans le canard (mais aussi, pour l’un d’entre eux – quantième 11 (je me rends compte qu’il ne peut pas être ici – pour le moment ailleurs – c’est une traduction G. mais on apprend aussi le langage péninsulaire) à propos du cas Moro (un article billet à paraître aussi, probablement dans la maison[s]témoin, sur le (magnifique) Extérieur Nuit de Marco Bellochio)
Il apparaît qu’il va probablement falloir réaliser un lexique des patronymes utilisés dans ces articles avec les fonctions de ceux (celles aussi, mais il n’y en a que très peu) qui les portent. On cherche à comprendre, voilà tout.
Aldo 2 (premier épisode de la recension : 40 (II) (quatre zéro 3)) mais ici
(journal en date du lendemain de l’enlèvement)
6. – 17/03/1978 L’inspirateur de l’ouverture à gauche • Cinq gardes du corps du président de la démocratie chrétienne sont tués • Les Brigades rouges revendiquent l’attentat et réclament la libération de tous les inculpés du procès de Turin • Les syndicats décident une grève générale immédiate de protestation M. Aldo Moro, ancien président du conseil, actuellement président du conseil national de la démocratie chrétienne, a été enlevé jeudi matin 16 mars, peu après 9 heures, alors qu’il se rendait au Parlement pour le débat d’investiture du gouvernement Andreotti. Quatre membres de son escorte ont été tués, un cinquième blessé, est mort. Par des messages à des agences de presse à Rome et à Turin, les Brigades rouges ont revendiqué l’opération : » Nous avons enlevé le valet de l’État, Aldo Moro. » Des chefs de ce groupe sont jugés à Turin, mais lundi dernier le procès a été renvoyé à la semaine prochaine. Les Brigades rouges exigent la libération de tous leurs camarades incarcérés à Turin. Dans un nouveau message téléphoné en début d’après-midi, un homme se réclamant des Brigades rouges a exigé aussi la libération de cinq détenus, d’un groupe » Action révolutionnaire » et de tous les prisonniers membres des Noyaux armée prolétariens. Ce correspondant anonyme a donné un délai de quarante huit heures pour que le communiqué soit lu sur toutes les chaînes nationales de la radio et pour avoir la réponse. Il a menacé d’exécuter M. Moro si la » réponse n’est pas valable « .Le conseil des ministres s’est réuni d’urgence, tandis que les trois confédérations syndicales décidaient une grève générale pour la journée même. Le débat d’investiture s’est ouvert à la fin de la matinée.
le même jour : un entrefilet indique« M.Chirac : Les démocraties doivent réagir »
7. – 18/03/1978
Des brigades d’un rouge suspect L’enlèvement de M. Aldo Moro, jeudi matin 16 mars, à Rome, et le meurtre de ses cinq accompagnateurs ont provoqué de très vives réactions en Italie et dans le monde. De nombreux chefs d’État et de gouvernement ont adressé à MM. Giovanni Leone, président de la République, et Giulio Andreotti, président du conseil italien, des messages de solidarité et de sympathie.• EN FRANCE, M. Giscard d’Estaing a envoyé à M. Leone un télégramme dans lequel il déclare : » La France a appris avec une grande émotion l’enlèvement du président de la démocratie chrétienne. Dans cette épreuve, qui frappe l’Italie tout entière, je tiens à vous apporter le témoignage de la sympathie du peuple français et à vous exprimer sa réprobation unanime devant cet acte de terrorisme. » M. Raymond Barre a adressé un télégramme au président du conseil italien, affirmant que le gouvernement français » partage les préoccupations » de celui de Rome face au terrorisme. M. Georges Marchais a, de son côté, adressé un message à M. Berlinguer, secrétaire général du P.C.I., pour lui faire part de » l’émotion et l’indignation » des communistes français devant l’attentat, qualifié par M. Mitterrand d’ » acte de barbarie « . » Je forme des vœux, a déclaré le premier secrétaire du P.S., pour que la démocratie italienne tout entière puisse dominer cet immense danger. » (Voir p. 9.) D’autres hommes politiques français, dont M. de Guiringaud et M. Chirac (nos dernières éditions datées du 17 mars), ont exprimé leur émotion après l’attentat. La C.G.T. et la Fédération de l’éducation nationale ont assuré les syndicats italiens de leur solidarité ; la FEN parle de » violences fascistes » à propos du coup de main des Brigades rouges.• AUX ÉTATS-UNIS, le président Carter a condamné l' » attaque insensée » perpétrée contre M. Moro, et estimé, dans un message adressé à M. Leone, que » cette indignité affecte profondément chaque Américain « .
8. – 18/03/1978
Plusieurs dizaines de milliers de policiers recherchent M. Moro et ses ravisseurs • M. Giulio Andreotti obtient au Parlement une très large majorité L’enquête sur l’enlèvement de M. Aldo Moro et sur le meurtre de ses cinq accompagnateurs, jeudi matin 16 mars à Rome, mobilise plusieurs dizaines de milliers d’hommes en Italie.Plusieurs appels téléphoniques anonymes ont été reçus par différents journaux. Selon l’un d’eux, les autorités doivent libérer avant samedi matin les inculpés des Brigades rouges et d’autres extrémistes de gauche emprisonnés en Italie, sinon le président de la Démocratie chrétienne sera tué. Un autre message affirme que M. Aldo Moro a été tué. M. Giulio Andreotti a recueilli une importante majorité à la Chambre des députés et au Sénat, où il a présenté son nouveau gouvernement. L’enlèvement de M. Moro provoque en Italie un réflexe d’union nationale. De l’extrême gauche à l’extrême droite, toutes les formations politiques, ainsi que les syndicats (dont la grève générale de protestation a été très suivie jeudi) condamnent vivement l’attentat. On indique ce vendredi dans les milieux judiciaires de Turin que le procès des Brigades rouges se poursuivra normalement lundi 20 mai. L’enlèvement de M. Aldo Moro, jeudi matin 16 mars, à Rome, et le meurtre de ses cinq accompagnateurs ont provoqué de très vives réactions en Italie et dans le monde. De nombreux chefs d’État et de gouvernement ont adressé à MM. Giovanni Leone, président de la République, et Giulio Andreotti, président du conseil italien, des messages de solidarité et de sympathie
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(les articles ne sont signés que du sigle du journal, mais il me semble que son correspondant à Rome ait été alors Robert Solé – )
9. – 18/03/1978
Le 14 Juillet 1948… article faisant référence à l’attentat(ce jour-là) contre Palmiro Togliatti, secrétaire général du parti communiste
10. – 18/03/1978 Naissance d’un État ? jte cite la première phrase pour évaluer l’étendue des dégâts (la mise en gras est du rédacteur) : Jamais, depuis juin 1948, lorsque De Gasperi demanda pour la première fois la confiance aux deux Assemblées du Parlement italien, un chef de gouvernement n’avait obtenu une aussi forte majorité que M. Giulio Andreotti dans la soirée du 16 mars : 545 voix à la Chambre, quand il lui suffisait de 316, et 267 au Sénat, au lieu des 158 nécessaires.
Le reste dans la même veine… et notamment l’absence de sentiment de l' » État « a toujours été dénoncée comme la principale source du mal italien, le défi lancé à la classe politique la contraint brusquement à réagir en tant que gérante et garante de l’État. Un choix risque de se poser entre le destin de M. Aldo Moro et la libération des chefs des Brigades rouges. Et seule la » raison d’État » dictera la réponse.
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12. – 21/03/1978
Le message des brigades rouges reçu le samedi 18 dans l’après midi avec une photo d’Aldo – entre peu d’autres ces mots : « Jeudi 16 mars, une cellule armée de Brigades rouges a capturé et interné dans une prison du peuple Aldo Moro, président de la démocratie chrétienne. Son escorte armée, composée de cinq agents des infâmes corps spéciaux, a été complètement anéantie. Qui est Aldo Moro ? C’est vite répondu : après son digne compère De Gasperi, il a été jusqu’ici le hiérarque le plus éminent, le » théoricien » et le » stratège » indiscuté de ce régime démocrate-chrétien qui depuis trente ans opprime le peuple italien. La capture d’Aldo Moro et le procès auquel il sera soumis par un tribunal du peuple aura pour objet d’exprimer un mot d’ordre pour le mouvement de résistance offensive qui est en train de se développer pour le rendre plus fort, plus mûr, plus incisif et organisé (…). Nous entendons lancer une initiative armée vaste et unitaire pour le développement ultérieur de la guerre de classe pour le communisme. Nous voulons attaquer l’État impérialiste des multinationales ; désarticuler les structures, les projets de la bourgeoisie impérialiste en attaquant le personnel politico-énonomico-militaire qui en est l’expression ; unifier le mouvement révolutionnaire en construisant le parti communiste combattant. «
13. – 21/03/1978
Des spécialistes allemands de la lutte antiterroriste participent aux opérations de recherche des ravisseurs de M. Aldo Moro Les cinquante mille hommes, qui participaient en Italie aux opérations déclenchées pour retrouver M. Aldo Moro et ses ravisseurs, ont reçu, dimanche 19 mars, le renfort de plusieurs unités de l’armée, ainsi que celui d’une trentaine de spécialistes ouest-allemands de la lutte antiterroriste. La troisième voiture utilisée par les agresseurs du président de la démocratie chrétienne a été retrouvée non loin du lieu où s’est produit l’attentat. D’autre part, une jeune femme, Brunilde Petramer, de nationalité italienne, a été identifiée, d’après différents témoignages et recoupements, comme ayant peut-être participé à l’opération ; recherchée par la police, elle a toutefois protesté de son innocence. Quant à M. Moreno, principal suspect, interrogé dans le cadre de l’enquête, il a été relâché lundi. Une photo de M. Moro et un message de ses ravisseurs ont été reçus par le quotidien » Il Messagero « , samedi en début d’après-midi (dernière édition du » Monde « , datée 19-20 mars). Depuis, aucun fait nouveau ne paraît s’être produit. Le sort de l’ancien président du conseil suscite d’autant plus d’inquiétude que les Brigades rouges ne manifestent plus désormais, contrairement aux exigences plus désormais aucune intention de mouvement terroriste.
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14. – 23/03/1978
TANDIS QUE L’ENQUÊTE SUR L’ENLÈVEMENT DE M. MORO PIÉTINE Le gouvernement renforce la réglementation anti-terroriste
15. Les terroristes de Rome sont des néo-nazis estime le » Neues Deutschland » (R.D.A.)(on voit ici à quelle réplique antérieure fait référence, de nos jours, l’autre là-bas avec sa satanée guerre) article rédigé depuis Vienne – en extrait ici une définition des BR : une bande terroriste de néo-fascistes et d’autre, éléments réactionnaires qui, sous une bannière de » gauche » et des slogans pseudo-révolutionnaires, commettent des agressions à main armée, des enlèvements, des assassinats et d’autres crimes
16. L’extrême gauche italienne est prise entre deux feux L’enquête sur l’enlèvement de M. Aldo Moro et l’assassinat de ses cinq accompagnateurs à Rome, le 16 mars, n’avait guère apporté d’éléments nouveaux ce mardi 21 mars en fin de matinée. Le militant d’extrême gauche qui avait été arrêté la semaine dernière, M. Gianfranco Moreno, a été remis en liberté après avoir fourni un alibi dont la véracité a été établie. Deux officiers des S.A.S. britanniques (Spécial Air Services) sont arrivés à Rome pour aider les autorités italiennes dans leurs recherches. Des spécialistes ouest-allemands s’étaient déjà joints aux policiers italiens.
admire
et garde en signet pour lire bien et vraiment ce soir sans faute
merci
repris depuis le début… et je cherche ce qui, isolée de mes amis après rupture sentimentale qui avaient amorcé ma prise de conscience, travaillant dans milieu employés gérance pas spécialement favorable, je finissais de prendre le virage qui m’éloignait tranquillement mais nettement de la famiglia (officiers cathos)
@brigitte celerier : merci de votre soutien
@brigitte celerier :vous trouverez – continuez… (merci encore)