Aldo 1
J’entreprends à nouveau cette recherche – je ne l’ai abandonnée que de loin, je ne l’ai pas reprise depuis le premier confinement (on en voit de nombreuses traces dans le journal tenu pour l’AiR Nu durant cette époque (80 numéros) – lequel journal est repris ici – j’avais l’ambition (je l’ai toujours) d’en faire un travail plus soutenu disons pour un mémoire de culture visuelle dont je me suis entretenu il y a quelques mois avec André Gunthert – depuis (dans l’attitude dispersive qui caractérise (peut-être) mon avancée continue vers on sait bien quoi – probablement une extinction) est arrivée le crédit professionnel de formation que j’ai mis à profit pour tenter d’apprendre l’arabe – ce qui est une autre affaire – mais peu importe – continuons.
ALDO 1 Prolégomènes à Aldo donc
Puisque approche le quarante-cinquième anniversaire de ces faits (je ne les qualifierais pas d’atroces comme certain.es), je vais tenter de lancer dans ce carnet un sous-carnet qu’il me faudra nourrir jusque fin juin, je suppose – par la grâce et la générosité de ma paxette, je suis dans la situation d’abonné au canard (paraissait vers une heure, sur la rue du Quatre-Septembre les types en vendaient les exemplaires en se faufilant entre les voitures embouteillées je me souviens) je ne tiens par devers moi que cette source – je cherche les archives, je regarde et je rends compte (mot clé Aldo Moro; date du premier janvier au 4 mars 1978_) – je reporte les titres en gras (et le sous-titre – nommé chapeau – en sec et italique) ici, copie colle dans un autre document les textes des articles – j’en ferai ce qu’en pourrais
1. – 10/02/1978 Le parti libéral menace de passer dans l’opposition si les communistes sont associés au pouvoir M. Giulio Andreotti, président du conseil désigné, a terminé sa deuxième série de consultations avec le parti constitutionnel (démocrate-chrétien, communiste, socialiste, social-démocrate, républicain et libéral) pour résoudre la crise gouvernementale en Italie. Il devait leur présenter, ce jeudi 9 février, un projet de programme, alors que le problème de l’entrée du P.C.I. dans la majorité parlementaire n’a toujours pas été éclairci. Très hostiles à cette hypothèse, le parti libéral menace de passer dans l’opposition et une centaine de députés démocrates – chrétiens réclament une réunion urgente de leur groupe parlementaire.
2. – 20/02/1978 La démocratie chrétienne a demandé du temps à ses partenaires pour résoudre la crise politique, pour une « majorité de programme »
3. – 25/02/1978 Vu de l’étranger ROME : l’année de la France la différence entre les deux PC celui de France (Georges Marchais à sa tête – les élections législatives françaises programmées les 12 et 19 mars 78, celui du « compromis historique » (Enrico Berlinguer tend la main à Aldo (et vice-versa) dans un accord unique pour gouverner le pays)
4. – 02/03/1978 Italie : LES DERNIÈRES VAGUES DE L’IDÉOLOGISATION ? article sur la jeunesse de ces moments-là (assez sociologique : c’est l’âge avant tout qui différencie les Italiens et non les territoires, »le pouvoir d’achat » ou quelque autre variable)(la société du pays est alors fortement clivée démo-chrétien/communiste)
5. – 03/03/1978 La démocratie chrétienne accepte le principe d’un pacte parlementaire avec le parti communiste La crise gouvernementale italienne, ouverte le 16 janvier, va-t-elle être bientôt résolue ? On le pense à Rome après l’acceptation, mercredi 1er mars, par la démocratie chrétienne du principe d’une » majorité programmatique parlementaire » dont ferait partie le P.C.I.
merci
@brigittecelerier : merci à vous