2262 Lundi 6 Mars 2023
« il est six heures (vingt) au clocher de l’église/dans le square les fleurs poétisent » – la grippe s’est assagie – pas trop de marche mais quand même – pas de marché mais des courses – ça en fait trop, déjà ? peut-être – vers 5 juste avant le ciné le petit message de service « c’est l’heure on dirait » mais depuis rien – je me souviens qu’on était partis au même endroit le mercredi vers deux heures du matin, pour revenir à la maison vers 7 ou 8, puis repartir vers 17 heures, et le jeudi matin, vers 6, elle rappliquait – « aujourd’hui peut-être/ou alors demain » chantait le père d’un inqualifiable – en revenant du ciné, à pied et à l’aveugle
le type qui faisait de grands gestes sur le trottoir tout en hurlant des mots d’arabe incompréhensible n’est pas sur la photo – manqué – tout de noir vêtu encapuché manqué – le froid moins intense (images 4160/3120 du nouveau nino)
le numéro (splendide) de Et soudain qui se pointe à 17h37 je voulais faire un mail – c’est passé – le temps qui passe et le corps qui l’imite – parfois la sensation que tout s’enfuit définitivement (alors qu’affleure une vie nouvelle) (justement le nino qui refuse d’envoyer le message, petit et de service) – en passant, au retour
bientôt terminé – un billet en maison[s]témoin au sujet du court-métrage (20 minutes) de Solveig Anspach Anne et les tremblements (2010) (on ne dispose pas du o accentué, si ? ò si) à paraître
au ciné Goutte d’or (Clément Cogitore, 2022) comme c’était au Louxor, c’est carrément un film dans une salle régionale de l’étape du tour – comble d’ailleurs – dimanche soir, vers 6 (scénario en acier brillant, formidable) le héros Ramsès de pratiquement tous les plans (de dos, de face de profil mais pas de dessus – le plan du drone nous a été épargné : bizarrement car c’est un cinéma à l’esthétique ultra contemporaine – individualisme de l’image : gros plans gros gros plans hyper gros gros plans – télévisuelle et des basculements de point de l’image insupportables : du gros lourd de plateforme peut-être mais certainement moins de salle : dommage…) (le dernier plan de la fin qui prend Babylone des toits en panoramique trois cent soixante (alors que le héros cherche vainement le petit et sa mère) : point sur Ramsès, c’est une honte pour l’export, allons)
contente que la grippe s’éloigne.. moi fais retrait à cause de le mienne
et oui merveilleux le « et soudain »
@brigitte celerier : repos prescrit et obligatoire – merci à vous