2235 Lundi 6 Février 2023

faisait trop froid – encore que non, pas à l’aller – marcher marcher – la meilleure des médecines disait le praticien – j’ai bien essayé de travailler (Norma qui fait des siennes je suppose – le 3 deux de l’atelier -j’ai adopté un dispositif propriétaire, deux espèces de dérivation ou de dérive où j’enrichis les deux, l’un de toutes pièces (mais ça ne l’est évidemment jamais l’autre prenant appui sur le texte déjà très entamé) – mais non enfin peu – garder courage hein – supprimé le ridicule du symbole phallique au centre de Babylone couronné de cette Victoire aux deux lauriers (mon ange disais-je)

ce n’est qu’une colonne – bah – il faisait encore quelque peu jour vers 18 et le pont au Change

on avance mais ce n’est pas encore exactement ça question lumière – ça vient oui –

on allait au cinéma sur l’autre rive – on en profite pour rendre (à nouveau)hommage à l’exploitant qui tenait l’enseigne (il a disparu fin janvier), Claude Gérard, à la programmation d’acier

(il est déjà dans le carnet, mais c’est égal :ce sont ces personnes-là, ces gens, ces amis qui font de Paris ce qu’elle est- au même titre que le Latino ou La Clé) (il semble que ses fils reprennent cette exploitation – mais jusque quand ?) on peut ici lire un bel hommage de Raymond Macherel

en sortant, pleine lune

au cinéma Espace Saint-Michel, donc, Ashkal (Youssef Chebbi, 2022) métaphore (film noir) assez graphique (très noire et très glacée) de l’état de la société (post-dictature) et de l’État (policier) tunisienne , notamment au regard de la religion (si on veut l’identifier au feu) – froid de gueux