2203 Vendredi 6 Janvier 2023
sur les quais (comme disait Kazan – Brando – et d’autres)
« ah non » dit la serveuse « moi si je suis chez moi je dors, alors je préfère être ici » boisson chaude à 1,20 – tour par les palaces cinq étoiles (on se croit en Italie) où la suite penthouse (huitième étage) à se négocie à quatre mille euros la nuit – chambre junior mille cinq – petit déjeuner trente – wifi haut débit gratuit – deux jeunes gens
sur le pont du Carrousel
regardent une tablette – il fait doux sur les quais – au fond le Royal
passait le cormoran mais on ne le distingue pas – l’hôtel est en travaux sous l’échafaudage bâché de carreaux bleus et blancs (ça va se terminer, je me renseignerai sûrement – son problème principal c’est d’être orienté nord est – la ville et ses lieux de villégiature, on y entend tous les dialectes)
admirables essences (peupliers je suppose) – qu’on peut voir en entrée de blog – c’est un coin que j’aime encore assez, bien sûr les marchands au mercantilisme épuisant se disputent un peu; évidemment les prix; absolument l’éducation, l’héritage, les classes; ça ne fait que peu, j’aime assez l’endroit, on y trouve même une adresse
dans la cour du Louvre on fait des travaux (sans image, cependant, des milliers de visiteurs patientent)
marcher donc – encore – pour oublier probablement – petite pluie fine – la ville est assez belle ici – marcher – lire (Elisabeth Taylor vient de perdre son mari dans un accident d’avion : on la dépeint avec un cynisme éhonté – en lecture Hollywood ne répond plus Olivier Rajchman, chez tempus sous marque poche de perrin, 9 euros)
le soir séminaire : un exposé sur l' »homme fossile » du Puy-en-Velay (« l’homme de la Denise ») et son illusion – taxé au wiki (L’âge de la pierre taillée, Gustave Richond, 1874, conservé au musée Crozatier du Puy-en-Velay) : au fond, la Denise en éruption
puis dans le même esprit quelle est la part de la fiction (et surtout, de quoi nous est-elle ?) dans la réalité et lycée de Versailles
les quais les premières images un retour des années et des années en arrière, merci
La Mazarine serait une bibliothèque à elle toute seule (elle a enseigné à Paris VIII, mon fils l’a eue comme prof…)
La rue de Rivoli, autoroute pour quelques cyclistes égarés. 😉
@brigitte celerier : quand je passe sur le pont Royal, (après avoir pensé à TNPPI) c’est à vous que je pense – merci à vous
@Dominique Hasselmann : un salut au travail qu’a mené cette progéniture cachée pour sa cousine Pascale avec ou grâce ou par ce livre – merci à toi