B2TS Carreau 2

on rattrape le retard – on n’a pas d’agenda remarque bien, OSEFU2P mais quand même – c’est ici (on intervient après y être passé ce jour-là) (rue Eugène Spuller : un avocat dix-neuvième siècle copain de Gambetta, journaliste parlementaire ministre sénateur de la Côte d’Or pour laquelle j’ai une tendresse particulière – enfin tout le kit) dans le 3

en face du Carreau (on y allait acheter des bottes ou des fringues il ya de ça cinquante ans, c’est fini) (non mais Paris n’est plus ce qu’il était – et c’est tant mieux (par exemple les places de parking payantes pour les deux roues, c’est pas beau ça ? ) on change l’histoire ? mettons – halle aux linges et autres joyeusetés, depuis transformée en puces puis en lieu plus ou moins associatif à la mode participative initiative locale et autres technostructures de chiotte comme cette municipalité en a, sans doute sans exclusive certes, le secret) – on s’en fout encore) ( je cesse, je n’épilogue pas mais je prépare mon départ) malgré B2TS qui me fait aimer cette ville pourtant

c’est ailleurs, certes – peu importe

on l’a déjà vue celle-là –

on aperçoit (désolé) les reflets de la halle – ce fameux carreau – dans un quartier désormais désolé lui aussi – gentrifié au delà du supportable – on n’y va plus guère, tant pis –

le point va aux reflets – on découvre à peine – on peine à comprendre –

on a quand même le sourire –

bizarre hein

des visages

des paysages urbains

des sourires, souvent magnifiques

encore quelques uns

un charme

oui enfin bof quand même parfois aussi

et ils s’en vont

Bon dimanche