Mernoire 5 (2202)

Bulgarie, Burgaus pour ce dimanche (dehors ça tonne – il est six heures et le jour où la pluie viendra – on ira voter (enfin non, on a donné on a élu l’insoumise et c’est tant mieux) (je lisais taleur dans le canard que les jeunes gens de dix-huit ans ne savent pas pourquoi ils devraient aller voter : mais renseignez-vous bordel, le monde n’est pas un cadeau – inutile de « monter dans les tours » ils ne lisent guère mes élucubrations) en tous les cas, port d’hydrocarbures

on peut parvenir à trouver du charme au quatrième producteur de gaz à effet de serre du monde

apparatchiks et compagnie (lukhoil)- Bulgarie, 7 millions d’habitants, Burgaus deux cents mille – pétrole et gaz)

chiens errants et bains de boue (thérapeutiques)

(je ne crois pas que j’irai jamais mais ça ne fait rien, des destinations exotiques) huile de tournesol (de nouveau en rayon, le prix en a doublé – non mais c’est juste pour dire)

Plus loin vers le nord, Sarafovo

oh la belle vie chantait Sacha Distel (tu connais, Sacha Distel scoubidou bidou han?)

ce genre de disposition me donne seulement envie de pleurer – espace euclidien sans doute et repère orthonormé – c’est inutile je sais bien – jte parle même de cet autre (champ à la jetée)

contre champ au drapeau

les nations tremblent et la jeunesse regarde en l’air – ici un doublon (le robot goûte assez ce type de faux raccord)

et calmement la baie de Burgaus, idylliques vacances sereines et heureuses (au loin tonnent les orgues de l’ordure – à quelques (7) centaines de kilomètres,  Odessa)

Bon dimanche quand même