2143 Vendredi 22 Avril 2022

au fond un journal ne devrait se composer que de toujours les mêmes images

puisque les choses ne changent jamais

l’indigence crasse le disputant à l’insincère suffisance

enfin, il y a une femme en finale, il ne faudrait pas s’en plaindre (finale de quoi, c’est tout le problème) (on va aller faire un tour au salon du livre (entrée gratuite afin de favoriser la venue des lecteurs pauvres) – on va garder la tête hors de l’eau en lisant ça par exemple ou ça d’où c’est tiré – retrouver les ami.es et se disputer sur quelque interprétation filmique – faire à manger parce que, le 22 du mois, il nous reste encore des sous)

fait beau, les jours sont en grande forme, ce sont les meilleurs moments de l’année (on estime que la croissance sera moins forte que prévu – le « on » est important – le même « on » informe que l’industrie aérienne a des difficultés de recrutement – on a fermé le poste) bon week end surtout

au cinéma Le monde après nous (Louda Cazanas Ben-Salah, 2021) (bizarrement au générique le nom du réalisateur est interverti – une erreur, ? peut-être) (dédié à Lola (certes) et à nos parents (ce qui est moins courant)) un premier film doux et des acteurs du même tonneau (mention assez spéciale à Louise Chevillotte dans le rôle d’Elisa – jolie chanson de fin (William Sheller Un homme heureux) chanson de karaoké Tu m’oublieras reprise en mieux (c’est pas difficile) de Larusso – de même que dans le court métrage Partir un jour (Amélie Bonnin) chroniqué Courmellain)