2119 Mercredi 30 Mars 2022

à partir de quand puis-je dire de quelqu’un (moi par exemple unique) qu’il est âgé ? je me souviens d’un film (les films et le cinéma ont pour qualité secondaire disons de nous apprendre comment les autres vivent – et par ce biais, de nous apprendre à vivre) (par exemple cette merveille titrée Umberto D. (Vittorio De Sica, 1952) ou d’autres évidemment) un film titré Tous au Larzac (Christian Rouaud, 2011) (documentaire peut-être mais beau film) dans lequel une des intervenantes indique ne plus pouvoir mettre ses chaussettes debout – j’y parviens encore mais appuyé au chambranle (cette affaire d’âge est certainement d’abord dans la tête mais aussi ailleurs si tu veux mon avis)en tout cas ça fleurit grâve

toujours un léger tressaillement de flip lorsque des ami.es virtuel.les tout à coup disparaissent – parfois les retrouver au détour d’un signalement, parfois non – alors j’oublie ? mais non – toujours cette façon affectée de prendre les choses (je me fais du souci pour le Notulographe, pour M., pour le fils de O., pour N. mais j’en ai entendu parler enfin je continue et je tente d’écrire) (et lire) (et marcher)

je préfère avancer et regarder les passages du temps sur les arbres et les bois – un colloque canadien auquel participera le président de l’Air Nu et qui fera référence à l’un de ses membres historiques (Anne Savelli et son  iconothèque collaborative Marilyn everywhere) (en attendant le mois d’août et la parution du livre dont NJB sera l’héroïne) – pas de cinéma mais dîner avec J. et C. autour d’une carbonara (recette due à A.) (encore merci à eux trois – et à G. et Gg par la même occasion – et une pensée vers E. et sa Belgique)

en continu le projet mer Noire – passe aujourd’hui au dessus du Bosphore (si on regarde bien, vers le fond de l’image, la mer de Marmara)

et ce cliché du robot qui enrichit la série bulgares (en hommage à ces récupérateurs du gâchis d’ampleur industrielle qu’on peut observer dans nos rues)