2112 Mardi 23 Mars 2022

ça n’a pas cessé : marcher, des kilomètres, marcher encore peut-être que marcher c’st vivre – un aller retour au parc, puis un aller retour au marché, puis à répu boire un verre avec apap (encore merci) puis à nouveau vers le parc (pour l’amap) – quelque peu fatigué – c’est vers six heures quinze que pointe le jour

un peu en dehors de tout – le travail et les autres surtout manquent – j’essaye de maintenir des liens (il y a toujours eu, il y aura toujours des abruti.es (sans compter les salauds) ce n’est pas nouveau mais la situation – cet isolement – n’aide pas à garder les yeux ouverts sur la réalité) –

J. m’a prêté le livre « Le traître et le néant » (Gérard Davet et Fabrice Lhomme – ce sont des journalistes du quotidien de référence, assez polémistes) (fayard je crois – histoire de me désiller : je n’en ai guère besoin mais je lis) (debout ou allongé – les vertèbres lombaires…) dehors en passant toute la reconstruction de la rue de l’Ourcq

on avait, en face, collaborer pour faire une proposition d’habitat participatif (une suite en maison[s]témoin si j’y arrive) – je me souviens des Babayagas de Montreuil – j’écoute de la musique, celle-ci par exemple Allain Leprest La gitane  (il y a eu marché salades fromages légumes et autres joyeusetés chez le vraciste) (lever à cinq moins le quart, empêché de dormir par ces turpitudes (moquettes/trombe réservoir/administration retraite/recherche/travail/impôts) ici en sortant du parc cette espèce de graf

(quelque chose de nu je suppose) et cette dame qui se précipite

et puis le projet mer Noire image de Site (il y a une cédille sous le S – donc se prononce « che »)

remonter suivre vers le haut de la carte – c’est l’ouest du monde –

en face La strada (Federico Fellini, 1954) peut-être pour la quatrième ou cinquième fois – on ne s’en lasse pas – la première fois, je devais avoir dix ans