2107 Vendredi 18 Mars 2022
tu te souviens, il y a deux ans de ça ? café TEC sans pax ni max ni vax ni rien – juste 1,20 euro…
puisqu’apparemment il faut marcher j’ai emprunté la passerelle des Arts – un accordéoniste jouait, quelques touristes se photographiaient – la ville sous le gris parfois légèrement teinté d’ocre – des coups de téléphone (les filles vont bien, les potes un peu moins…) – le square, au loin
galant et un saule un peu vert – il fallait rentrer dormir pourtant (la nuit fut gravement atteinte par des crampes stomacales – va comprendre cette affaire-là) – marcher, je voulais atteindre cette poste qu’on a changé en hôtel de luxe (le Louvre est recouvert d’images flattant quelque marque – la mode parisienne et probablement mondialo-capitaliste abjecte) mais lorsqu’on marche on ne sait jamais, j’en étais-là, eux s’exerçaient
le type en bateau filait (je n’ai pas capté son signe de main vers ses collègues)
j’ai pensé à l’ami DH et au si rigolo Au feu les pompiers ! (Milos Forman, 1967)
passant devant le café du coin (il s’appelle des Arts et non plus Corona comme du temps de Modiano – et donc du mien – mais il est toujours aussi ordinaire – je me suis souvenu du garçon qui servait au Wepler et qui, atterri ici, jouait la même partition même si le décor avait déchu) – devant Saint-Germain-l’Auxerrois une pensée vers celle dont j’avais déclaré ici le décès un treize de septembre – tout droit
puis j’ai pris à droite – oublié la poste – travaux un peu partout – odeurs de déjeuner
(herbes cuites ?) (kézako « renommée » ? ah) – aux halles même en fleurs les arbres étaient gris, la canopée laide, le commerce ambiant – partir – Rambuteau – partir – république – monter le faubourg – et travailler debout (à l’image un certain Pierre Hébey (avocat renommé (comme les herbes cuites) paraît-il) lequel a pris la suite du Lebovici lorsque celui-ci s’est fait descendre – suite d’ailleurs parfaitement calamiteuse)
il bave sur la nrf dans l’émission du pivot de la littérature (archive ina sûrement) (en relation avec le Cadavres exquis de MC de Montbrial) – sieste réparatrice et le soir
fricassée de légumes, salade mâche/betterave/pomme (voir comment les viandes sont sorties de l’alimentation plus sûrement que du temps du prion, ou n’étaient-ce que les prolégomènes de cette exclusion des menus ?…)
Ah oui, pompiers partout ! Il faut croire que c’est une allusion au film qui vient de sortir : « Notre-Dame brûle » de l’Annaud olympique…
Belles photos du soleil couchant. 🙂
m’inquiètent vos ennuis…
partage la nécessité de la marche (mais suis moins appliquée à tenir le temps voulu)
aime la brume verte qui vient aux arbres (et l’idée d’herbes cuites)
etc…
@Dominique Hasselmann : il y a beau temps que ce cinéma-là (je veux dire celui de cet ann(e)au(d) olympique 2024) m’indiffère tsais…
@brigitte celerier : bah ce nerf fait régulièrement des siennes depuis plus de quarante ans… (gym+doliprane) (merci de votre… soutien) :°)