2058 Vendredi 28 Janvier 2022
ça a été (shampoing fongique, une horreur) – pendant ce temps-là le chapitre 3 du point de vue (au début derrière ses lunettes noires) du consul (nom de code A2DV) – la médecin « plus de viennoiseries plus de gâteaux » : j’en mange pas ça tombe bien – sauf rarement – attendre la décrue – un signalement d’une cousine : vingt-sept janvier mille neuf cent quarante cinq, les alliés à Auschwitz Birkenau (moins d’un an avant, mon grand-père y était gazé) – café TEC debout dehors
rien de trop, rien de spécial, attendre la décrue (vivre à l’intérieur d’une peau recouverte de petites épines) – les vœux du président par lettre ont été concoctés (encore une horreur) par une agence nommée élégamment fingueure inze noze (exactement notre monde, ce contemporain abject) (l’affiche votive sort du même tonneau) – une pensée pour Kiev ou on s’en fout ? – cette image ((c)Nathalie Holt) (merci encore) magique
illustrant un peu ma contribution numéro trois – peu importe où on va, dans cet atelier, l’important c’est sûrement d’y aller – cette image-là, plus proche de la tentative mienne
en face Don’t look now (Ne vous retournez pas en français; en italien A Venezia… un dicembre rosso chocking – à Venise, un décembre rouge et choquant) (Nicolas Roeg, 1973) très mal vieilli (scène de lit interminable – très années 70 fatalement – adaptation d’une nouvelle de Daphne du Maurier peut-être mais alors très mal – scénario sans queue ni tête – on s’en fout, c’est Venise, c’est sous le brouillard – que des poncifs (si on peut dire, en cette ex-république)) – pour y revenir, à Venise un verre de vin se demande « un umbra » (une ombre)
pas trop de petites épines sous la peau vous souhaite
(ce gouvernement aura été sans aucun doute une bonne chose pour les boites de consultants et autres inutiles)
Les épines de Penone, tant qu’on ne les a pas dans les yeux…
Le vin comme une ombre, j’ignorais, mais « Chianti, c’est pas fini »… un tube à lancer !!! 😉