1998 Lundi 29 Novembre 2021
images conservées d’une visite de l’expo que consacre la bibliothèque de France à Guiseppe Penone (9 euros) – images d’un dimanche froid pluvieux – quartier moche – c’est rien, on passe – des terrasses désaffectées et rangées recluses fermées chauffées – des camions repas les lumières criardes d’un cinéma – toute une armada pour rendre les choses humaines : elles ne sont que froides et acérées et n’y règne que l’angle droit (comme disait Michel Jonasz)- c’est dire l’écart avec ce qui est proposé (catalogue à 39 euros quand même) – je n’ai gardé que ceci
représentant des yeux fermés ou des paupières baissées – au milieu d’eux, ou d’elles une plaque de marbre dont l’artiste a rehaussé les veines – la figuration est due à des milliers et des milliers d’épines d’acacia
collées sur la toile blanche
qu’on discerne mieux ici (jte rapproche)
on ne sait si ces épines appartiennent au même arbre – l’exposition montre en outre le frottis dans les verts d’un tronc de même essence, de trente mètres de long – pas à l’image – le tout sur un parquet parfaitement ciré
dont on ne connaît pas la provenance
le matin, au marché sous la pluie, quelques fleurs coupées
Espion(s) (Nicolas Saada, 2009) (dimanche soir conventionnel)
oh que j’aimerais la voir !
Guiseppe Penone était jsutement, l’autre soir, chez Laure Adler (France Inter) : j’ai pensé aller voir cette expo…
(un arbre de lui, couché, est caché dans les jardins des Tuileries) 🙂
@brigitte celerier :jusqu’au 9 janvier… (merci à vous)
@Dominique Hasselmann: arbre « caché » ? couché oui – en cuivre il me semble – facile à trouver quand même (merci à toi)